Un homme en colère. Ce mardi matin, dans les premières minutes de "L'Heure des Pros", sur CNews, Pascal Praud a tenu à pousser un coup de gueule en brandissant un ticket face caméra, qui était une amende de stationnement. "Les amendes sont de retour ! 35 euros !", a-t-il annoncé en expliquant que c'est sa collaboratrice Marine Lançon qui en a été la destinataire lundi après avoir stationné dans le 17e arrondissement de Paris.
"Voilà un pays qui depuis deux mois n'est pas toujours capable de donner des masques à ses citoyens, n'est pas toujours capable de donner du gel hydroalcoolique à ses citoyens, mais le premier jour du déconfinement, te remet des prunes ! Les frères Rapetou sont sortis !", s'est exclamé le journaliste. Se disant "scandalisé", il a également cité un tweet de José Garcia qui a connu le même problème. Avant d'admettre ou de se souvenir que c'est la mairie de Paris et non pas le gouvernement qui est en charge de la politique de stationnement.
Présent autour de la table de "L'Heure des Pros", Gérard Leclerc l'a mis face à ses contradictions : "Il y a deux minutes dans le sujet précédent, vous disiez 'la loi doit s'appliquer à tout le monde'...". La journaliste Charlotte d'Ornellas a pour sa part défendu Pascal Praud. "L'Etat, en l'occurrence la mairie de Paris, se souvient des citoyens surtout au moment où il faut le radar, la prune...". "L'Etat, comme vous dites, il est en train actuellement de payer 60% des salariés", a répliqué Gérard Leclerc.
"C'est un coup de gueule, c'est pas une analyse profonde"
Et Charlotte d'Ornellas de conclure : "C'est un coup de gueule, c'est pas une analyse profonde...". Une remarque qui n'a pas vexé Pascal Praud, bien au contraire. "Je ne le prends pas mal et je vous confirme que ce que je disais ne relevait pas de Kant...", a réagi l'intéressé, avant que ses chroniqueurs ne prolongent la discussion quelques secondes durant dans une ambiance détendue. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.