Il se paye la programmation d'Europe 1 devant l'invité ! Ce matin, l'humoriste Gaspard Proust a débuté sa chronique en se moquant du choix de l'invité politique de Sonia Mabrouk, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini. Le membre du gouvernement a d'ailleurs assisté en direct aux vannes du trublion de la station bleue.
"En fin de semaine, je sens bien Julien Odoul, école primaire, Fitness Park"
"C'est une semaine qui avait plutôt bien commencé en termes de bagage universitaire des invités. Mais là, on sent que ça commence à décroître. Hier, Alain Minc, lycée Henri IV, ENA, Les Mines. Aujourd'hui, Stanislas Guerini, école alsacienne, HEC Paris. A ce rythme-là, en fin de semaine, je sens bien Julien Odoul, école primaire, Fitness Park", a-t-il balancé d'entrée. Et d'ajouter : "A priori, pour demain, on ne part pas sur du Juppé ou du Fabius".
Dimitri Pavlenko l'a relancé : "Je crois que vous vous êtes un peu penché sur le parcours de nos invités". "Bien sûr, c'est la moindre chose. Et honnêtement, Guerini m'épate. Et ce n'était pas gagné d'avance. Il faut être honnête. Quand tu as Guerini qui apparaît au micro d'une matinale, tu sais que tu ne vas pas faire le score de la saison", a taclé Gaspard Proust, vexant l'homme politique de la majorité présidentielle dans le studio.
"On n'a jamais vu le best-of de la 'Pat'patrouille' battre un match de la Ligue des champions"
"Il ne faut pas le prendre contre vous, mais c'est factuel. Tu sais que tu n'auras pas le droit aux trois balles perdues de Rachida Dati, à la folie de Sandrine Rousseau, à l'élégance sémantique d'une Mathilde Panot", a-t-il enchaîné. Et de lâcher : "Non, avec Guerini, en termes d'audience... À moins que toutes les radios n'aient pris ce matin un hologramme d'Agnès Pannier-Runacher... On n'a jamais vu le best-of de la 'Pat'patrouille' battre un match de la Ligue des champions". "Vous êtes dur", a répliqué Dimitri Pavlenko. "Non, ça, c'était à 6h30 ce matin", a glissé Gaspard Proust, provoquant le fou rire de Sonia Mabrouk.
En fin de chronique, Stanislas Guerini est intervenu avec sourire : "Je note que vous avez deux ou trois obsessions quand même. Je tiens à le dire ce matin". "Ah bon ? Lesquelles ? Dites-en moi plus ce matin", a répondu le comique. "Je ne veux pas vous faire passer devant un psy mais il y a quand même deux ou trois questions à se poser... Comme sur Sandrine Rousseau...", a indiqué le ministre avant d'être interrompu par le matinalier. puremedias.com vous proposer de visionner la séquence.
