Ils témoignent de leur arrestation. Mercredi 30 janvier dernier, les deux journalistes de "Quotidien" Baptiste des Monstiers et Pierre Caillé ont été interpellés par les autorités vénézuéliennes alors qu'ils tournaient des images aux alentours du palais présidentiel de Miraflores, à Caracas, la capitale du Venezuela. Le lendemain, la France avait exigé la libération des deux reporters et avait diligenté des diplomates français pour rester en contact avec les autorités vénézuéliennes. Les journalistes avaient finalement été libérés en fin de journée.



"Obtenir un visa presse pour le Venezuela, c'est très compliqué"
Hier soir, les deux reporters étaient présents dans "Quotidien" sur TMC pour raconter leurs conditions de détention, mais également la situation sur place, la déroute du président Nicolas Maduro et la mobilisation de la population. "Au début, on est arrêtés par des personnes habillées en civil. Ils ont pris nos passeports. On se fait contrôler une première fois quand Pierre tourne les images en nous disant : 'Vous effacez ces images'", a confié Baptiste des Monstiers. Pierre Caillé a ajouté : "Alors, je les efface. On continue. Et on passe derrière le palais présidentiel. On se fait arrêter une deuxième fois par deux policiers en moto."
Alors qu'ils se font contrôler, les deux journalistes ont expliqué s'être fait passer "pour des touristes" : "On a fait le choix de rentrer dans le pays sans visa de presse. Au moment où on décide de partir au Venezuela, obtenir un visa presse pour le Venezuela, c'est très compliqué, ça peut prendre des mois". Baptiste des Monstiers a affirmé qu'ils n'étaient pas les seuls journalistes sans visa : "Beaucoup de journalistes dans le pays ont fait le même choix que nous. Venir sans visa presse pour essayer de travailler."
"Un verre d'eau à partager tous les jours"
Le journaliste de "Quotidien" a précisé que les autorités vénézuéliennes ont "tiqué" sur "les tampons" dans leurs passeports. "Pierre comme moi, on a été dans des pays où il y a pu avoir des alternances politiques, des coups d'état, du terrorisme. Ca ne leur plaît pas", a raconté Baptiste des Monstiers. Et d'ajouter : "On va être confrontés à un militaire. On rentre dans le palais. Et nous pose des questions". D'après le reporter, ils ont été ensuite transférés, "entravés les mains dans le dos", à l'hélicoïde de Caracas, une prison immense.
"On comprend assez vite qu'ils n'ont plus de doute sur le fait qu'on est journalistes. Mais pour eux, il y a autre chose. Ils vont nous dire qu'on est là pour autre chose. Ils nous prennent pour des espions", a poursuivi le reporter. Pour Pierre Caillé, le plus dur était "de ne pas savoir ce qui allait arriver", s'il vont manger, s'ils vont boire : "On avait le droit à un verre d'eau à partager tous les jours". "On est menottés. On dort menottés. Ce n'est pas hyper confortable. On dort à deux sur un matelas. Il fait 15 degrés. Je suis en t-shirt. On ne voit pas la lumière", a confié Baptiste des Monstiers, révélant avoir été averti de leur libération une demi-heure avant de se rendre à l'aéroport. puremedias.com vous propose de visionner le témoignage des deux journalistes.
Le verre d'eau , les menottes , a 2 sur un matelas , le froid , pour 24h , trop MDR , y'en a qui paierait cher pour ce genre d’expérience
bigtv
" On a fait le choix de rentrer dans le pays sans visa de presse. "
Alors pourquoi après se plaindre d’être arrêtés puisque se sachant hors la loi dans le pays en question ??
"On avait le droit à un verre d'eau à partager tous les jours". "On
est menottés. On dort menottés. Ce n'est pas hyper confortable. On dort
à deux sur un matelas. Il fait 15 degrés. Je suis en t-shirt. On ne
voit pas la lumière",
Hé les mecs , arrêtes le mercredi et libérés le jeudi , ca fait pas cinquante mille verres d'eau qd même , quel bande de loosers ...
Soilhy
Non, ils étaient en retard pour recevoir...."Nicky Larson"
Simsoland2
Oui jai trouvé bizarre aussi cette coupure brute, comme si ça avait été censuré volontairement, on ne sait meme pas sils ont récupéré leurs affaires à lhotel par ex
Simsoland2
NON heure de fin classique vers 21H15 et litw na pas eu lieu à la toute fin teasé 200 fois comme dans une certaine émission, mais à 20H15 heure classique de litw
hulk
oui on est passé du coq à l'ane à cause de la pub et pas su la fin !!!!
Jon75
Quel interview intéressant sur ce qui se passe là-bas.
Camille Nales
Par contre, ils ne disent pas que des gilets jaunes se sont rendus devant l'ambassade du Venezuela pour demander de l'aide contre Macron. Je ne regarde plus Quotidien depuis le début du mouvement des jaunes.
#Gilet LREM
Glaçant comme témoignage tout comme l'expérience
Mr.Eddy
T'es le vrai ou la faux Baudouin ?
tikeum75
Est-ce que Quotidien avait mis la rallonge pour l’occasion ?
Mr.Eddy
Avec la vidéo de leur patron disant "Fuck You Trump" ils pouvaient être libéré illico et en prime avoir une interview de Maduro.
Soilhy
J'étais à fond dedans lors de leur arrestation...puis on signale une page de pub et on n'a pas su la fin de leur libération...
Mr.Eddy
Bon plan pour les vacances ! Et moins cher qu'un régime "Comme j'aime" le coup du verre d'eau.
Ranger
Une détention de moins de 24H00 y a bien pire pour certains journalistes, allez un suppositoire et une tite sieste, ça ira mieux demain.