C'est un reportage qui risque de faire grand bruit. Ce soir, à 21h, M6 proposera à ses téléspectateurs de découvrir le troisième numéro de "Dossier tabou", son magazine animé par Bernard de la Villardière et produit par Ligne de Front. Après l'islam et le cannabis, place à un autre sujet tout aussi sensible avec le harcèlement dont les femmes font l'objet, que ce soit dans la rue, au travail ou encore à l'école.
"Arrêtez de ramener votre mentalité de Français, ici !"
Au cours de la soirée, "Dossier tabou" reviendra notamment sur la place des femmes dans les quartiers dits populaires. Pour l'occasion, les équipes de Lignes de Front ont notamment suivi une association de femmes qui désirent se faire une place dans l'espace public, dans un quartier populaire situé en région parisienne. L'occasion pour les équipes du reportage, en caméra cachée, de constater que ces femmes ne sont pas les bienvenues sur les trottoirs et dans les cafés.
Dans un extrait, que puremedias.com vous propose de visionner en avant-première, on découvre ainsi des hommes tenant des propos aussi choquants que "Un café, ce n'est pas pour les femmes" ou encore "Arrêtez de ramener votre mentalité de Français ici !". L'extrait en question laisse également la parole à un homme qui se dit "musulman pratiquant" et qui assure qu'il ne voit "aucun mal" à ce qu'une femme pénètre dans un café. Dans sa globalité, le reportage montre également des hommes invitant clairement les femmes à rebrousser chemin.
France 2 au coeur d'une vive polémique suite à un reportage sur la place des femmes dans l'espace public
En décembre dernier, France 2 s'était également interrogé sur le sujet, en diffusant, dans son journal de 20 heures, une enquête intitulée "Lieux publiques : Les femmes indésirables". Dans ce cadre, une séquence filmée en caméra cachée dans un bar de Sevran avait déclenché une vive polémique et une contre-enquête orchestrée par "Le Bondy Blog". Le patron du bar assurait vouloir porter plainte contre France Télévisions tandis que le CSA avait été saisi. Dans ses conclusions rendues en juillet dernier, le gendarme de l'audiovisuel n'avait relevé "aucun manquement" de la part de la chaîne publique.
