L'art du teasing. Mathieu Kassovitz a annoncé, lundi au Festival Séries Mania de Lille, qu'il travaillait à la création d'une toute nouvelle série. "Je me lance", a répondu l'acteur à Pierre Langlais, journaliste à "Télérama", qui l'interrogeait. "Très certainement l'année prochaine, je pourrai vous la présenter : la série télé qui va niquer toutes les autres séries télé."
"Ça va être une bombe atomique"
Le réalisateur de "L'ordre et la morale" trépigne d'impatience. "J'ai super envie d'en parler parce que ça va être une bombe atomique, c'est un truc incroyable, mais on est en train de négocier les droits", se réfrène-t-il. Avant de distiller ici ou là des indices qui ont mis l'eau à la bouche de son auditoire : "On a besoin d'une série télé comme ça. C'est exactement tout ce que vous pourriez attendre d'une série dans tout ce qui est action, violence, horreur, thriller... L'implication politique qu'il y a derrière, vous n'aurez même pas besoin de la voir, parce que vous serez trop choqués par ce qui se passe visuellement !", a-t-il lâché, "très motivé" par le projet.
L'acteur n'a pas dévoilé de cast mais simplement évoqué le rôle principal de la série. "Il y a un rôle particulier, qui est le rôle principal, qui ne doit être joué par aucun acteur, je ne peux pas vous en dire plus", s'est-il contenté de signifier, montrant un art maîtrisé du teasing.
L'interprète de Malotru dans la mythique série de Canal+, "Le bureau des légendes", a aussi répété ses regrets après l'arrêt de la série. L'acteur souhaitait une saison 6. "On aurait dû continuer, on avait au moins une saison de plus dans le ventre. Si j'avais été producteur, j'aurais dit : 'Tiens, cet acteur il commence à être trop cher, on va le remplacer par un petit nouveau'. Imaginez, là, si on avait continué 'Le bureau des légendes' avec ce qui se passe en ce moment ? On pouvait réagir à l'actualité." La cinquième et ultime saison de l'univers créé par Éric Rochant a été diffusée au printemps 2020 sur la chaîne cryptée. La réalisation du final avait été confiée à Jacques Audiard.
