Des accusations graves. Le week-end du 11 juillet dernier, plusieurs internautes ont ressorti le hashtag "#BalanceTonYoutubeur", lancé il y a deux ans à la suite d'une vidéo de Squeezie, afin de cibler VodK, de son vrai nom Valentin Palun, un vidéaste français ayant plus de 3,3 millions d'abonnés. Plusieurs personnes l'avaient alors accusé d'avoir utilisé sa notoriété afin de manipuler des femmes, dont certaines mineures. Des accusations postées avec des captures d'écran de conversations sur les réseaux sociaux avec le youtubeur.
"J'ai été trash, cru et trop cash"
Une semaine plus tard, hier soir, VodK a pris la décision de réagir officiellement sur sa chaîne Youtube, via une vidéo très sobre, baptisée "Important." et sur laquelle les commentaires étaient désactivés. "J'ai pris un peu de temps à prendre la parole en vidéo car, de mon côté, il fallait que je me sente psychologiquement apte à le faire, que je prenne le recul pour pouvoir m'exprimer correctement et surtout, il fallait que je fasse le point sur les mesures judiciaires avec mon avocat", a-t-il débuté, estimant que "ce qui se passe aujourd'hui est grave".
"Je dois admettre pour moi, et devant vous, qu'il y a une période de ma vie où j'ai été comme qui dirait un gros 'charo' (charognard, ndlr). J'abordais les filles de façon ultra lourde. Quand je vois les conversations que j'ai pu avoir avec certaines filles à l'époque, j'ai moi-même du mal à réaliser que j'ai été ce type de personnes dont j'ai horreur aujourd'hui", a confié VodK. Et de poursuivre : "J'ai été trash, cru, trop cash dans beaucoup de mes approches. J'ai parlé à des filles sans qu'on ait forcément matché sur une application".
"J'ai décidé de saisir le procureur de la République"
Il a toutefois tenu à souligner qu'à "aucun moment" il n'a mis en avant sa notoriété de youtubeur "pour rencontrer une fille" : "Jamais, je n'ai fait ça de ma vie !". "J'ai toujours mis un point d'honneur à ce que les filles que j'ai côtoyées me considèrent comme Valentin et pas comme VodK. Oui, il y a VodK dans ma vie professionnelle. Quand je vais au restaurant, au supermarché ou que je drague une fille, je suis Valentin", a insisté le vidéaste. Et de lâcher : "Quand on dit que j'utilise ma notoriété pour obtenir ce que je veux, vraiment, je suis dévasté !"
"Tout le monde commence à tout mélanger. Des accusations graves à des trucs bateaux, comme le fait que j'ai dragué des filles parfois lourdement, le fait que je fasse des plans à trois ou le fait que je fasse des vidéos pour parler de sexe de façon libéré", a ajouté VodK. Et de déclarer : "Toutes les personnes qui participent à ce harcèlement et à ces diffamations font partie des individus contre lesquels j'agirai systématiquement en justice (...) Tous les harcèlements ne resteront pas impunis. Avec mon avocat, j'ai décidé de saisir le procureur de la République de Paris en déposant une plainte pénale pour dénonciation calomnieuse et cyberharcèlement".
"Je veux éviter les amalgames"
Dans la suite de la vidéo, le youtubeur a annoncé qu'il se mettait en retrait, "le temps qu'il faudra", de la Redbox, un collectif de vidéastes situé à Angers et dont il est l'un des fondateurs. "Je ne veux pas entacher l'image de ceux qui m'entourent et je veux éviter les amalgames", a-t-il enchaîné. Et de conclure : "J'ai un combat à mener aujourd'hui. Ca ne les concerne pas. Je dois les protéger". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
