La production du "Grand Journal" sur Canal+ doit souffler. En octobre 2013, José Garcia avait célébré ses retrouvailles avec Antoine de Caunes, alors nouvel animateur du rendez-vous d'access prime time de la chaîne cryptée, en dévastant le plateau. Plusieurs jours après, les vestiges de leur passage totalement fou étaient encore visibles, des traces de peinture restant sur les murs de l'émission. Mais hier, à l'occasion des retrouvailles de l'ex-équipe de "Nulle part ailleurs", pas de destruction mais une bonne humeur ambiante.
"Il tient désormais un blog"
A l'occasion de la sortie du livre de Philippe Gildas, Antoine de Caunes recevait l'ex-animateur ainsi que, de nouveau, José Garcia. Et s'il y a eu un peu de peinture en fin d'émission, c'est surtout le retour d'un personnage emblématique de "Nulle part ailleurs" qui a fait parler. En effet, pour ses camarades, Antoine de Caunes a fait renaître le fameux "Gérard langue de pute", version 2014. "Figurez-vous qu'il tient désormais un blog et qu'il anime une tranche horaire sur une station périphérique en déclin" a annoncé l'animateur.
Et cette nouvelle version de "Gérard langue de pute", avec en fond un cliché d'Eric Zemmour et un autre d'Enora Malagré, n'a pas beaucoup changé depuis tant d'années. "Monsieur de Caunes, c'est très généreux de votre part d'inviter Monsieur Gildas pour ce que vous avez qualifié en privé de, je cite, 'album de photos prises par d'autres et légendées avec un sucrier à fraises'. Oui, c'est généreux de recevoir Monsieur Gildas après ce qu'il a dit de vous, je cite, 'Pas étonnant qu'Antoine n'ait jamais réussi à prendre ma place. Tout juste s'il est capable d'occuper celle de Denisot, ce qui pourtant est quand même plusieurs crans en-dessous" s'est-il amusé, avant de s'en prendre également à José Garcia.
Néanmoins, contrairement au premier passage de José Garcia dans "Le Grand Journal" version Antoine de Caunes, il n'y a pas eu de gros effet sur les audiences. La P2 du rendez-vous quotidien de Canal+ a réuni hier 1,1 million de téléspectateurs, soit 5,1% du public de quatre ans et plus.
