Logiquement, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a décidé d'auditionner la direction de TF1 après le bidonnage d'un reportage diffusé jeudi dernier dans le journal de 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut. Ainsi, jeudi, Catherine Nayl, en charge de l'information sur TF1, sera interrogé par le groupe de travail de Rachid Arhab chargé de la déontologie. Plus tard, le CSA pourrait décider de sanctionner la chaîne (mise en demeure voire sanction pécuniaire).
Le reportage en cause, réalisé et produit par une agence filiale du groupe de presse Nice Matin, revenait sur le contrat de responsabilité parental mis en place dans les Alpes Maritimes pour lutter contre les absences scolaires. Parmi les personnes interrogées, une femme présentée comme une mère de famille s'exprimait sur ce dispositif inédit. Or, il s'agissait en fait de l'attachée de presse du Conseil Général de la région qui, de surcroît, n'a pas d'enfant.
Tout en présentant ses excuses aux téléspectateurs, la Une a rejeté la faute sur Nice Matin qui a demandé la tête des deux journalistes auteurs du reportage. « Dès que l'on a eu connaissance, ici à TF1, de ce faux témoignage réalisé à la demande des journalistes de la société NMTV, qui assure la correspondance de TF1 dans la région, on a demandé au groupe de presse d'en tirer les conséquences auprès de ses deux collaborateurs afin de retrouver la confiance dans ce partenariat qui existe depuis 20 ans », a indiqué lundi Jean-Pierre Pernaut dans son 13 Heures. Pour l'heure, ils ont écopé d'une simple mise à pied avant d'être à nouveau convoqués par leur direction. L'attachée de presse a, elle, démissionné.
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