"Wish List" au plus bas, avant une déprogrammation ? Alors que le jeu de TF1 produit par Starling est tombé à son plus faible niveau hier avec 3,3 millions de téléspectateurs, soit 15,4% du public et seulement 13,3% des ménagères de moins de cinquante ans - où TF1 a été battue par D8, France 2 et M6 -, Christophe Dechavanne est sorti du silence. L'animateur était invité sur Europe 1 ce matin pour évoquer ses projets et évidemment les scores décevants de "Wish List".
Et c'est un Christophe Dechavanne souriant qui s'est pourtant présenté à l'antenne, tentant de dédramatiser l'échec du jeu dans cette case très importante. "Ca fait une semaine qu'on est là, ça fait quatre ans que Nagui est là, on va dire que le temps d'installation n'est pas exactement le même", a-t-il dans un premier temps avancé, face à l'avance prise par "N'oubliez pas les paroles" ces derniers jours. "Maintenant, la mécanique de jeu étant ce qu'elle est, a-t-il continué, peut-être que ça va un peu vite, peut-être que ça ne bouge pas assez...".
"Je ne suis pas là pour faire 25 'Wish List' par an"
"Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas de show, c'est un jeu. A cette heure-là, le show, c'est bien, ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire. Dans ce jeu, il y a une mécanique et je m'y tiens. Je ne vais pas faire turlututu...", a concédé Christophe Dechavanne, précisant toutefois se mettre parfois "à quatre pattes" sur le plateau et assurant enregistrer "Wish List" avec plaisir. Quant à la suite, alors que la question d'une éventuelle déprogrammation est posée, l'animateur n'a pas caché ne pas avoir eu de nouvelle commande pour le moment.
"On a enregistré 25 numéros, on a enregistré 25 numéros. (...) Maintenant, je pense déjà que si TF1 voulait poursuivre, je le saurais. A priori, cette session est terminée. (...) Aujourd'hui, c'est fini", a-t-il affirmé, prêt toutefois à tourner de nouveaux épisodes. "Je ne suis pas là pour faire 25 'Wish List' par an. (...) Si on m'en redemande, j'irai, il faut que je travaille !", a-t-il conclu, jugeant toutefois qu'il était "probable que ça ne va pas continuer pour l'instant".
