Sa toute première prise de parole. Hier, dans le "Canal football club" sur Canal+ présenté par Hervé Mathoux, Christophe Galtier a accordé sa première interview à Raphaël Domenach depuis son éviction de la tête du Paris Saint-Germain. Très critiqué la saison dernière, l'ancien coach du PSG avait multiplié les polémiques sur le plan médiatique.




"Je n'étais pas préparé à tout ce qui arrive derrière"
"Je n'ai pas eu de prise de parole auparavant parce qu'un tel déferlement médiatique sur des sujets aussi sensibles, c'est très difficile à supporter, d'autant plus quand j'estime que c'est injuste. J'ai accusé le coup. Maintenant, je suis très combatif", a-t-il lancé d'emblée. Et le journaliste de citer les diverses polémiques : "Le char à voile, l'affaire Fournier, le ramadan... Tu en as enchaîné beaucoup en un an au PSG".
L'ancien coach de Nice, Lille et Saint-Etienne a expliqué que lorsqu'il a été recruté, "c'était pour gagner des matchs" et "entrer dans l'histoire du club" : "Mais je n'étais pas préparé à tout ce qui arrive derrière. Non, personne n'est préparé". "Alors, le char à voile (en conférence de presse, il avait répondu à un journaliste qu'il se placerait en char à voile pour réagir ironiquement à une question sur l'impact carbone des déplacements du PSG, ndlr), c'était de l'humour que l'on peut faire entre nous. C'était surtout de l'humour à ne pas faire en public, et encore moins à ce moment-là", a reconnu Christophe Galtier.
"Entraîneur du PSG, c'est 500 prises de parole"
"Je vais préciser quelque chose. Quand vous êtes l'entraîneur du Paris Saint-Germain, c'est 500 prises de parole. On ne retient que le char à voile...", a-t-il ajouté, revenant sur les autres polémiques l'ayant affecté. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
L'interview exclusive de l'ancien entraîneur du club de Kylian Mbappé a été diffusée dans la deuxième partie du "Canal football club" qui a été suivie hier par 371.000 téléspectateurs, selon Médiamétrie. La part de marché s'élève à 1,8% des individus de quatre ans et plus.