

L'avenir politique et présidentiel de DSK après son inculpation pour « agression sexuelle, séquestration de personne et de tentative de viol » apparait plus que compromis.
Depuis ce matin, les réactions de la classe politique affluent aux rédactions. Entre consternation et effroi. Le député socialiste Jean-Marie Le Guen indique à l'AFP que l'accusation d'agression sexuelle « ne ressemble en rien à DSK ». « Il faut se garder de toute conclusion avant que Dominique Strauss-Kahn ne se soit exprimé » explique-t-il.
Marine Le Pen, président du Front National, estime que le président du FMI est « définitivement discrédité comme candidat » à la présidentielle. C'est aussi l'avis de Jacques Attali, un proche de DSK, qui « ne pense pas qu'il soit candidat à la présidentielle » après cette affaire. « Tout cela est confondant, navrant et infiniment troublant » estime de son côté François Bayrou.
Christophe Cambadélis réagit sur son blog et appelle à la prudence : « A l'heure où nous sommes, je ne veux, ni ne peux tirer de conclusions hâtives de l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn. Je me souviens encore trop de l’affaire Patrice Alègre ou, dans un autre registre, de celle de l’espionnage de Renault où des innocents ont été accusés à tord. Toute cette histoire ne lui ressemble pas. Dominique Strauss-Kahn va bientôt pouvoir parler, se défendre ». « Tout reste à vérifier » estime pour sa part Ségolène Royal. « La candidature de DSK est terminée, même s'il est blanchi dans cette affaire. Il aura devant lui un calendrier trop serré, il devra se concentrer sur sa défense » écrit Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express.