Il faut se résoudre à dire adieu à des personnages qui ont évolué à la télévision pendant 18 années. Alors que France 3 diffuse ce vendredi 18 novembre le grand final de "Plus belle la vie" en première partie de soirée, les plus chanceux ont pu assister au dénouement tant attendu dès mercredi. En effet, comme l'avait annoncé la plateforme Salto, le final a été mis en ligne en avant-première pour ses abonnés. Alors, comment s'achève le feuilleton quotidien ? puremedias.com vous résume les grandes lignes du dernier prime intitulé "Sept mariages pour un enterrement". Attention, nombreux spoilers en vue.
Comme son titre l'indique, cet unitaire est placé sous le signe des mariages. Et casse les codes habituels de la série puisque l'action se déroule sur plusieurs semaines et non plus sur un jour unique, comme cela a été la tradition jusqu'à présent. Pas moins de sept couples ont décidé de se marier le même jour à Marseille : Betty et Killian, Blanche et François, Mirta et Yolande ainsi que Alexandra et Kevin.
Un "mariage" à trois
Quatre couples au total ; quid des trois restants mentionnés dans le titre ? Dans le cas de Luna, que Bastien a demandé en mariage, les choses se sont compliquées avec le retour de son ex, Guillaume. Ce dernier étant devenu amnésique, elle a dû éviter de le contredire et lui fait donc croire qu'ils étaient toujours en couple, au grand dam de Bastien. Mais les choses se sont apaisées petit à petit, Guillaume ayant retrouvé enfin la mémoire, à tel point que Bastien, Luna et lui se sont présentés devant le maire, qui les a unis pour le symbole.
Estelle, bien décidée à s'unir avec Francesco, a dû faire face à son soudain placement en détention : l'Italien a été accusé d'avoir empoisonné des clients de son food truck. Mais, magie de la fiction oblige, l'homme a pu sortir de sa cellule juste à temps pour se marier. Derrière cette affaire d'empoisonnement se cachait l'ex-co-détenu de Djawad, qui pensait rendre service à ce dernier pour lui permettre de reconquérir Estelle. Une tentative qui s'est soldée par un échec.
Enfin, dans le cas d'Abdel - et c'était le fil rouge de cet épisode spécial puisque Léa François, alias Barbara, en assurait la voix-off - le jeune avocat était bien décidé à s'unir avec Elisa. Son ex, Barbara, bien décidée à le reconquérir depuis qu'elle avait appris qu'il était le père de son futur enfant, a fini par parvenir à ses fins et à convaincre Abdel de l'épouser. Même si l'enfant n'est pas né au cours de cet épisode, les téléspectateurs ont appris son futur prénom, Yaël, choisi par Abdel lui-même. Le lancer de bouquet de Barbara a laissé présager un autre futur mariage : celui d'Eric et de Simon. Quant à Céline et Vincent, ils ont tranché : ils se marieront bien, mais en petit comité.
"Même si un jour on est séparés, on ne s'oubliera jamais"
C'est sur la place du Mistral que tout ce petit monde s'est réuni pour une grande fête finale. Kylian a pris la parole pour un petit discours de circonstance : "Juste avant que la fête commence, je voudrais vous dire merci. Merci à tous. Pour avoir fait du Mistral cet endroit exceptionnel et merveilleux où tout le monde a envie de se réunir pour être heureux. Et quoi qu'il arrive après, même si un jour on est séparés, on ne s'oubliera jamais. Et je pense que là où il est, ce soir, Roland nous regarde avec un grand sourire". Référence à l'emblématique patron du bar du Mistral, décédé d'une crise cardiaque le mois dernier.
Si l'inévitable "The end" est apparu à l'écran, il a été bien vite effacé par l'ajout d'une séquence supplémentaire de quatre minutes : un flash mob géant sur la chanson "Tout le bonheur du monde", exceptionnellement interprétée pour l'occasion par Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci. Les plus attentifs auront remarqué que la famille Marci a été réuni au grand complet pour l'occasion avec les retours furtifs des interprètes de Johanna et de Lucas.
Et c'est sur ces images festives que s'est achevée l'aventure de "Plus belle la vie" sur France 3... pour laisser place dès lundi à des rediffusions de l'émission "Cuisine ouverte" avec Mory Sacko.
