Fabien Olicard ("La grande expérience" sur TMC) : "Je ne me sentais pas d'assumer un prime sur une chaîne comme TF1"

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Fabien Olicard ("La grande expérience" sur TMC) : "Je ne me sentais pas d'assumer un prime sur une chaîne comme TF1"
Par Florian Guadalupe Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Extrait de "La grande expérience" avec Fabien Olicard sur TMC. © Laura Gilli/Bonne Pioche
Le mentaliste et youtubeur Fabien Olicard sera aux commandes de son premier prime time ce soir sur TMC avec "La grande expérience".

Sa "grande expérience" de présentateur télé. Ce soir, pour la première, le youtubeur et mentaliste, Fabien Olicard, sera aux commandes de son premier prime time, à 21h25, sur TMC. Durant une soirée, le vidéaste dévoilera les mécanismes du cerveau à travers divers défis, avec la participation de Julie de Bona et Jean-Luc Lemoine . Une plongée dans les secrets du cerveau humain.

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A cette occasion, Fabien Olicard a accordé un entretien à puremedias.com. L'expert en communication non-verbale, fort de plus de 2 millions d'abonnés sur Youtube, s'est également confié sur sa vision des médias, sa collaboration avec Michel Cymès dans "Antidote" sur France 2 et son magazine papier "Curiouz".

Propos recueillis par Florian Guadalupe.

puremedias.com : Que va-t-on retrouver dans "La grande expérience" ce soir sur TMC ?
Fabien Olicard
: On va passer un bon moment. C'est déjà une bonne chose. (rires) En gros, c'est un prime time autour de mes passions pour le cerveau et pour le mentalisme. Je peux déjà dire ce que je ne fais pas. Je ne fais pas de numéros de mentalisme. Je trouve que ça s'adapte mal à l'écran. C'est bien pour le direct, car il y a de la tension. On se demande : "Est-ce qu'il va réussir ou pas ?". Moi, ce que j'ai proposé, c'est l'idée que tout le monde peut faire ce que je fais. C'est un message que je propage depuis longtemps. Simplement, ça demande du travail et un peu moins de vie sociale. (rires) Mais c'est possible de le faire. J'ai pris des personnalités connues et des inconnues. Par exemple, Jean-Luc Lemoine est venu me voir pour me dire qu'il n'avait pas de mémoire. Durant sept jours, je l'ai coaché pour le transformer en champion de la mémoire. Ca, je le démontre à travers plusieurs expériences. Trois en l'occurrence.

Est-ce que des expériences de mémoire peuvent être divertissantes à la télévision ?
Alors, je vous spoile la troisième expérience. J'invite Jean-Luc Lemoine à regarder pendant quelques minutes tous les éléments d'un rallye automobile... Les courbes, les virages, les accélérations... Il doit tout retenir par coeur. Evidemment, je l'ai coaché avant. Ensuite, je le mets dans une voiture avec un champion de rallye. Ils vont faire ce parcours. Jean-Luc Lemoine est co-pilote. Et la petite difficulté en plus, c'est que le pilote a les yeux bandés. Donc, si Jean-Luc se foire, ils vont dans le décor. Je rassure, il n'y a pas de risques et de danger pour eux, outre la tôle pétée. Voilà comment j'ai testé la mémoire de Jean-Luc. Dans la deuxième expérience, il y a Julie de Bona, que je transforme en détecteur de mensonges, sur le même principe. Je la confronte au négociateur du GIGN. Je la mets à bluffer avec les trois plus grands joueurs de poker français. On va aller loin dans le délire. Et la troisième transversale, c'est trois personnes qui sont acrophobes, c'est-à-dire qu'ils ont une peur panique du vide. Je vais les amener à s'auto-débloquer eux-mêmes, sans qu'ils ne se rendent compte. C'est mon meilleur souvenir de l'émission. Ils vont parvenir à monter dans une via ferrata de 120 mètres de haut. Ils vont gravir une montagne. Même moi, qui ne suis pas phobique, je ne suis pas à l'aise. Voilà comment ça s'articule. Les trois expériences sont mélangées. On fait la progression des trois. C'est plutôt fun. L'idée est que les téléspectateurs puissent aussi retenir les mêmes conseils que je donne aux invités.

Ils ont dit
"Dans tous mes projets, je me dis toujours que je ne pars pas gagnant"
Fabien Olicard

Pourquoi avoir fait le choix d'évoquer la thématique du cerveau ? A travers vos ouvrages et vos vidéos, vous aviez déjà évoqué d'autres thèmes comme la manipulation, le temps ou la communication non-verbale.
Dans tous mes projets, je me dis toujours que je ne pars pas gagnant. Quand j'ai commencé à faire de la scène, à faire des vidéos ou à écrire des livres, personne ne me connaissait. Donc, pour l'émission de télé, je pars du principe que les gens ne me connaissent pas. Je me suis demandé comment me présenter au mieux. Mon point de départ, c'est qu'on a tous le même cerveau qui fonctionne pareil. J'ai donc choisi ce sujet pour la première émission. Si elle marche en audiences, les thématiques que vous avez abordées seront les axes que j'aimerais développer dans un épisode deux et trois. Mais je trouvais qu'il fallait reprendre la base de la recette de cuisine... L'ingrédient de base, c'est le cerveau. Une fois qu'on a la base, on peut extrapoler sur des niches.

Vous avez déjà en tête un deuxième et un troisième numéro ?
Si je suis très honnête, ils sont quasiment écrits. (rires) En réfléchissant à la première émission, les idées me sont venues. Je ne voulais pas qu'elles se perdent. Donc, j'ai déjà tout noté. J'en ai déjà parlé à la chaîne. Je leur ai dit : "Moi, je suis capable d'en produire deux ou trois". Pas plus parce qu'après on tournerait en rond sur les thématiques. Eux, ils adorent le programme. Ils m'ont dit qu'ils étaient intéressés. Mais on sait que la réalité dépend de l'audience de cette première émission. Si ça plaît, j'en ai un ou deux à proposer en plus.

Ils ont dit
"La télévision m'a annihilé des petites frustrations que j'avais parfois sur Youtube"
Fabien Olicard

Est-ce que les expériences de cette émission sont des adaptations de ce que vous faites sur Youtube ?
C'est que de l'inédit ! Youtube et la télévision, c'est de la vidéo. Mais les deux médias ne permettent pas la même chose au même endroit. Tout d'abord, jamais sur Youtube je pourrai débloquer un budget que me débloque la télévision. Sur Youtube, je n'aurais jamais eu les financements pour réaliser les idées, que j'ai pu produire dans le programme, qui sont parfois un peu gigantesques. La télévision me l'a permis. Rien que là, ça m'a annihilé des petites frustrations que j'avais parfois sur Youtube. Ca permet des choses différentes, et, de fait, ce n'est pas la même chose qu'il y a sur Youtube. En revanche, sur ma chaîne, je vais pouvoir prendre le temps de papoter avec les gens plus facilement. Ca, la télévision ne le supporterait pas. Il faut qu'il y ait un rythme particulier. L'un et l'autre ont des avantages et des inconvénients. Ca se complète bien dans mon plaisir personnel.

Comment est née cette collaboration avec TMC ?
Quand j'ai été appelé en tant que chroniqueur dans l'émission "Antidote" avec Michel Cymès sur France 2, une des personnes dans l'équipe du programme, qui s'appelle Ronan et qui était mon référent pour mes chroniques, a été la première personne à qui j'ai parlé de cette idée. Ca l'a beaucoup nourri. Lui, il a un pied dans l'univers de la télévision, que je n'ai pas. On a écrit le projet ensemble. Il m'a aidé à structurer les choses que je n'avais pas en tête. En télévision, il y a un minutage précis. Il m'a beaucoup accompagné. Puis, j'ai bénéficié de ses contacts pour présenter le projet à plusieurs chaînes. Immédiatement, ça a plu à deux chaînes et le groupe TF1 s'est positionné très vite. Pour la petite anecdote, la question au départ se posait d'aller sur TF1 ou TMC. C'est moi qui ai paniqué en premier en disant : "Non mais si on commençait par une petite chaîne, s'il vous plaît". (rires) Je ne me sentais pas du tout à assumer un prime time sur une grosse chaîne. Je ne sais pas non plus si ça serait allé au bout.

Ils ont dit
"Est-ce que les gens vont être au rendez-vous et vont aimer ?"
Fabien Olicard

Lundi, sur Youtube, vous avez sorti une vidéo avec quelques extraits de l'émission. Vous dites que la date de diffusion du prime time a été plusieurs fois repoussée. Pourquoi ?
Pour une bonne nouvelle a priori, car ils aiment bien le programme. A la base, on m'avait pressé à terminer le montage et à rendre le fichier "prêt à diffuser", pour une diffusion fin juin après "Quotidien". Quand nous avons rendu le programme, TF1 s'est rendu compte qu'ils aimaient encore plus le programme. Fin juin, les audiences ne sont pas toujours très bonnes. Ils voulaient me mettre sur une période plus faste pour les audiences. C'est le cas en fin d'année. On dit que plus on aime le programme, plus on le met en fin d'année. Apparemment, ils m'aiment bien, car j'ai attendu fin décembre. A la fois, c'est frustrant d'attendre, mais c'est aussi valorisant de voir que la chaîne y croit vraiment. Ce n'est pas juste un compliment sympa en réunion. Ils prennent le risque de me mettre sur une case un peu plus riche et un peu plus dense. Maintenant, ça augmente aussi la pression. Est-ce que les gens vont être au rendez-vous et vont aimer ? En tout cas, j'ai fait de mon mieux.

Sur Youtube, il y a les nombres de vues, des commentaires et des likes, et à la télévision, ce sont les audiences. Avez-vous une addiction aux chiffres et serez-vous demain matin à 9h pour voir les premiers chiffres de votre prime time ?
Je regarderai quand je me réveillerai. (rires) Je regarderai, c'est sûr ! Je n'ai pas forcément une addiction aux chiffres. Par contre, je suis très à l'aise avec les chiffres. C'est quelque chose qui me parle bien. Je résonne beaucoup en termes de pourcentage et de proportion, en comparant les données. Par exemple, pour cette émission, si je pouvais regarder de la donnée, je pourrais voir les commentaires sur mes propres réseaux. C'est quasiment sûr qu'ils seront sympas car ce sont des gens qui m'aiment bien et qui me connaissent. Si je regarde les commentaires sur les autres réseaux, je risque de voir des choses blessantes. Mais tout ça, ce sont des parcelles de réalité. Il n'y a que les chiffres d'audience qui me donneront des chiffres utiles pour savoir si les gens m'ont regardé ou pas. Donc, oui, je vais regarder demain (rires).

Ils ont dit
"Il faut être un peu plus transparent sur les conditions de tournage d'une émission"
Fabien Olicard

Aimez-vous cet exercice de la promotion ?
J'aime beaucoup. J'en fais depuis onze ans pour la promotion de mes spectacles. J'ai l'habitude d'échanger avec des grands médias ou la PQR. Lundi, pour parler de ma tournée, j'en ai eu sept différentes. Mais pour parler de l'émission, c'est un autre plaisir. Quand je parle de mon spectacle, j'utilise souvent les mêmes mots. Là, pour l'émission, je parle d'un projet "one shot", unique en son genre. J'ai même l'impression d'être une pipelette quand je vous parle. (rires) D'habitude, pour les interviews, je referme un petit plus mes réponses. Là, j'en parle avec beaucoup de passion.

Je vous pose la question, car il y a un an, sur votre chaîne Youtube, vous avez raconté votre participation compliquée en tant qu'invité dans "On est en direct", co-présenté par Laurent Ruquier et Léa Salamé sur France 2. Referiez-vous ce genre d'émission ?
Oui, je le referai. Je me prête au jeu et, dans le fond, j'aime bien. Mais j'aime aussi montrer l'envers du décor. Quand vous voyez un artiste, à un moment donné, dans une émission en direct, il y a un backstage et une réalité en coulisses. Quand j'étais plus jeune, je voyais des magiciens à la télévision. Je me plaignais un peu : "Oh, il a fait ça. Il aurait pu faire un truc un peu mieux. Un peu plus long". Mais le téléspectateur n'a pas les codes du mécanisme d'une émission. Je pense qu'il faut être un peu plus transparent sur les conditions de tournage d'une émission. Ce n'est pas si simple. Ensuite, je le fais avec plaisir et sans crainte. J'ai maintenant l'habitude de la caméra et de la scène. Quoi qu'il arrive, je m'en sors toujours.

Ils ont dit
"Est-ce qu'on demande à un chanteur de chanter 30 secondes ? Ou à un humoriste de faire deux blagues ?"
Fabien Olicard

Sélectionnez-vous les émissions dans lesquelles vous participez ?
Oui, quand même. Par exemple, l'autre jour, on m'a demandé de faire une belle émission que j'ai refusée. En fait, on m'a demandé de faire un numéro de moins d'une minute. J'ai dit que ce n'était pas possible. Est-ce qu'on demande à un chanteur de chanter 30 secondes ? Ou à un humoriste de faire deux blagues ? J'ai expliqué qu'en moins d'une minute, je ne sais pas faire. Je me refuse à le faire. Ca a mis en péril ma participation à l'émission. Ils ne m'ont pas invité. J'ai quand même des limites artistiques. J'aurais pu venir faire une interview sans tour, mais si on veut que je fasse un tour, il faut me laisser plus d'une minute.

Vous avez déjà collaboré à la télévision avec Michel Cymès, dans "Antidote" sur France 2. Comment avez-vous vécu cette expérience ?
J'ai adoré. Ca faisait très longtemps que je refusais les postes de chroniqueurs qu'on me proposait. Souvent parce que c'était des quotidiennes ou des programmes en direct. C'était alors très chronophage. Moi, j'ai envie qu'il me reste quand même du temps. Pour "Antidote", quand ils m'ont appelé, j'ai mis tout de suite de grands freins : "Attention, je ne pourrai pas faire 1.000 allers-retours sur les textes. Les enregistrements doivent être cumulés entre eux". J'ai eu énormément de libertés, que j'ai obtenues. Je n'ai pas négocié. C'était prévu comme ça pour eux. Nous, les quatre chroniqueurs (Cécile Djunga, Farah Kesri, Major Mouvement et Fabien Olicard, ndlr), n'étions pas vraiment contrôlés sur ce qu'on allait faire. On n'avait pas pour obligation d'envoyer notre chronique au mot près. On nous a pris pour qui on était. J'ai adoré ça.

Ils ont dit
"J'ai été biberonné à 'C'est pas sorcier' et à 'E=M6'"
Fabien Olicard

Vous avez le format "Matière grise" sur votre chaîne Youtube. Durant plusieurs dizaines de minutes, vous évoquez avec un invité une thématique particulière, avec des défis en tout genre. N'est-ce pas un format qui s'adapterait pour la télévision ?
J'y avais pensé à l'époque où je l'avais créé. Je l'ai arrêté sur Youtube, il y a quelques semaines à peine, parce que j'allais commencer à tourner en rond sur les sujets. Quand je l'ai créé, on m'a félicité, et en même temps, reproché que ça fasse très télévision sur Youtube. Mais j'aimais ce concept-là. J'ai été biberonné à "C'est pas sorcier" et à "E=M6". C'était clairement inspiré de ce genre de formats. C'est complètement transférable à la télévision, avec une réécriture. Dans les choses où je me sentirais très à l'aise, un format comme "Matière grise" à la télévision, j'adorerais faire ça pendant un an.

Vous êtes également à la tête d'une revue, "Curiouz". Pourquoi avoir fait le pari de lancer un magazine à une époque où les ventes de la presse papier sont en chute libre ? C'est audacieux !
Voire suicidaire ! (rires) Pour l'anecdote, un mois après sa sortie, on était en confinement et les services postaux n'ouvraient plus. C'était terrifiant. Pour le coup, c'est un vrai rêve d'enfant. J'ai toujours aimé les magazines. J'en avais monté un, en 2015, "Humour magazine". C'était un gratuit dans Paris. "Humour magazine", je l'ai fermé en quelques mois. J'ai cru que j'avais compris, mais je n'avais pas compris grand chose. Fort de cette expérience, j'ai voulu lancer "Curiouz". Tout le monde m'a dit de le digitaliser. J'ai préféré le format papier parce que moi-même, je suis amoureux des livres et des magazines. J'aime pouvoir reprendre mon magazine. Je suis abonné à "Epsiloon". Je sais à peu près dans quel numéro il y a tel article et quel dossier je peux relire. Ce n'est pas un truc qui marche avec le format digital. On stocke des trucs dans des dossiers. On ne sait plus sur quel site c'était. Je voulais créer une vraie connexion. Le parti pris, qui était économique et écologique, était de le faire uniquement sur abonnement, pas dans les kiosques. On est entre 15.000 et 20.000 abonnés. Chaque mois, on tire à 200 numéros près le nombre d'exemplaires qui doit partir chez les personnes. Il n'y a pas de surconsommation de papiers. Il y a moins de transports. Ca évite du stockage, donc moins de coût. C'est comme ça qu'on arrive à faire un abonnement le plus bas possible. C'est un projet de coeur. "Curiouz" parvient à s'auto-financer et à payer les journalistes. Ce n'est pas un projet de vie, mais je suis fier qu'il existe. Parmi les lecteurs, il y a de l'adolescent au retraité. C'est génial.

Ils ont dit
"Si je me suis lancé sur Youtube, c'était pour la liberté"
Fabien Olicard

Revenons sur Youtube. Est-ce le média que vous préférez le plus ?
Ca dépend pourquoi. Moi, je m'épanouis dans la diversité. Je trouve que dans chaque support - la scène, les livres, le magazine, Youtube, les podcasts, la télévision -, chacun permet de s'exprimer différemment et de ne pas passer les mêmes choses. Si on m'en enlevait un, je serais malheureux. Mais le triptyque où je m'épanouis le plus, c'est la scène en premier, et Youtube et les livres, deuxième ex-aequo. Si je devais n'en garder qu'un, ce serait la scène. Mais Youtube, en acte créatif, je peux avoir une idée le matin, la tourner l'après-midi, la monter dans la foulée et la mettre en ligne. C'est une satisfaction pour un créatif car tout peut être instantané.

Ressentez-vous une certaine pression sur la plateforme à devoir poster régulièrement ?
Je ne la ressens pas. Ou en tout cas moins que mes copains de Youtube, parce que ce n'est pas ma seule activité. J'ai des copains qui sont dans la vulgarisation scientifique sur Youtube et qui sont nés de Youtube. Donc, ils ne font que ça. Ils n'ont pas le même rapport aux chiffres que moi. Moi, si je me suis lancé sur Youtube, c'était pour la liberté. Je vais la garder cette liberté. Parfois, je vais faire des choses qui ne sont pas logiques d'un point de vue stratégique, mais qui sont faites sincèrement.

Avec cette liberté, quelle serait la plus grosse expérience de mentalisme que vous rêveriez de faire sur Youtube ?
Il y a un truc que j'aimerais beaucoup faire. J'adorerais faire un documentaire sur une technique de mémoire particulière, qui s'appelle "Le palais mental". Ca demanderait beaucoup de moyens, mais il faudrait rentrer dans mon cerveau en voyant tout ce qui j'y vois, moi. Ce serait de la 3D à faire. C'est un budget colossal. On aurait accès à des imageries cérébrales, avec des experts, pour expliquer ce qu'ils se passent exactement quand on utilise cette astuce-là. On pourrait même retracer l'histoire de cette technique jusqu'en Grèce. J'adorerais faire un truc comme ça.

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