

Guillaume Durand digère mal l'arrêt de son émission Face aux Français sur France 2. Et il n'a pas hésité récemment à le crier haut et faut dans le magazine Médias, s'en prenant violemment aux dirigeants du groupe public. « La rédaction et la présidence de France Télévisions ne souhaitent pas que je me mêle de la campagne électorale présidentielle. C'est peut-être un hommage qui m'est rendu » écrivait-il.
Il égratignait aussi Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point et lui aussi évincé de France 2. « J’ai eu beaucoup de messages de Franz. J’en ai ri parce que, pendant la confirmation de mon fils, j’ai reçu un appel, puis des textos le soir m’expliquant que Sarkozy voulait le tuer, qu’il était responsable de tout ça, que Pflimlin n’y était pour rien... Et puis il m’a téléphoné — on se connaît bien — en me disant qu’il était très énervé, qu’il n’accepterait pas que les choses se passent ainsi. Je l’entends encore me dire : "On se tient au courant". Depuis qu’il a, semble-t-il, obtenu sa case sur France 5, son téléphone reste bizarrement muet... Franz, qui se définit dans son dernier livre comme une sorte de salaud ou de traître qui balance tout le monde, est d’abord et avant tout un comique » balançait-il.
FOG lui a répondu ce week-end sur LCI dans La Médiasphère : « Il invente des discussions, il ne m'a jamais appelé, je pense qu'il a un peu fumé la moquette ! C'est le côté pathétique du métier, la télévision rend fou ». La suite de son intervention ici :