

On pe parle que de ça, ou presque, depuis ce fameux 14 mai 2011. L'affaire DSK à multiples rebondissements, qui occupent une large place dans tous le journaux depuis plusieurs semaines lasse visiblement les Français. Après s'être passionnés pour ce scandale politico-médiatique, ils sont aujourd'hui 80% à estimer que les médias en parlent trop selon une enquête Ipsos-Logica Business Consulting pour Le Monde, France Inter, France Info, France 2 et France 3.
Ce ras-le-bol ne touche pas seulement la presse. Mais aussi DSK lui-même : 61% des personnes interrogées ne souhaitent pas que l'ex-patron du FMI se présente à la primaire socialiste, « même si les charges pesant sur lui sont abandonnées par le procureur ». Même constat du côté des sympathisants PS et de gauche, ils sont 56 et 54% à ne pas souhaiter le voir concourir.
Sa côte de popularité, au plus haut avant l'affaire, s'effondre aujourd'hui. Alors qu'il caracolait en tête des intentions de vote, seuls 31% des Français souhaitent aujourd'hui qu'il gagne la primaire socialiste s'il se présente. En cas d'abandon des poursuites, Dominique Strauss-Kahn doit-il jouer un rôle important dans la campagne présidentielle pour 2012 ? 55% ne le souhaitent pas. Pire, 53% des Français ne veulent pas de lui dans un hypothéthique gouvernement socialiste.