Info puremedias.com. La météo de France 2 s'offre un nouveau look. A partir de dimanche, Philippe Verdier, nouveau chef du service, inaugurera le nouveau décor virtuel qui s'inscrira clairement dans la continuité de celui du journal qui le précède. "On veut vraiment insister sur le fait que le bulletin météo appartient à la rédaction de France 2, ce n'est pas un programme court qui passe après le 20 Heures" explique Philippe Verdier à puremedias.com. Le décor et le générique reprendront les codes des JT, notamment avec le nouveau plan séquence venu de l'atrium.
Grande nouveauté, le décor d'arrière plan. L'immense verrière placée derrière les présentateurs sera un observatoire sur un paysage français reconstitué. La couleur du ciel changera en fonction des grandes variations climatiques sur la France. "Ce sera très subjectif, c'est une ambiance. S'il y a une grosse perturbation qui passe sur une partie du pays, on choisira de l'illustrer avec un ciel très gris" explique Philippe Verdier. Cet immense paysage virtuel permettra au présentateur de bouger plus facilement dans le décor, pour mettre en perspective les informations météo du jour.
Cartes inchangées
La partie cartes sera légèrement aménagée mais la plupart de l'iconographie restera similaire à celle connue des téléspectateurs de France 2. "Dès qu'on touche à quelque chose dans une carte météo, il y a un grand équilibre à préserver donc on va se donner un peu de temps" explique celui qui faisait auparavant la pluie et le beau temps sur BFM TV.
La météo de France 2, c'est douze bulletins par jour, soit près de 25 minutes de programmes produits pour l'antenne. Chaque présentateur dessine ses propres cartes en fonction des prévisions de Météo France et d'autres sources d'informations alternatives. Après un été pourri dans le Nord de la France, Philippe Verdier n'avance aucune prévision pour l'hiver à venir. "On a tous envie d'aller très très loin dans la prévision. Mais c'est très compliqué d'élaborer des scénarios très précis, ce n'est pas vraiment fiable. Ce n'est pas très sérieux" explique Philippe Verdier.