Même s'il s'agit de son troisième film en tant que réalisatrice, Isabelle Mergault ne s'est toujours pas habituée aux critiques de la presse. Comme pour ses précédents longs métrages, la réalisatrice ne bénéficie pas d'un très bon accueil critique alors que sort aujourd'hui Donnant Donnant avec Daniel Auteuil en tête d'affiche.
« Oui, je ne plais pas beaucoup aux critiques. Ce ne sont pas les journaux qui m'ont faite, je me suis fait toute seule, comme une grande. Donc ne pouvant pas me faire, ils me défont. On peut ne pas aimer ce que je fais mais il n'y a pas de quoi avoir la haine » a-t-elle expliqué, ce matin, sur Europe 1.
Alors que Le Monde estime que son nouveau film est un « accident de cinéma », Isabelle Mergault a estimé être victime de lynchage médiatique : « Je veux bien être critiquée mais je dis non au lynchage médiatique, c'est du lynchage, c'est rien, c'est le degré zéro de la critique (...) Je veux bien qu'on me critique mais je ne veux pas du lynchage médiatique, je ne veux pas ».
Pour la réalisatrice, cette presse méprise le grand public. « C'est l'élite contre le peuple. Ils n'aiment pas les succès populaires et donc, ils n'aiment pas le peuple (...) C'est sur que ce ne sont pas les lecteurs du Monde qui iront voir mon film » a-t-elle réagi au micro de Marc-Olivier Fogiel.
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