





"Les Traîtres" est donc un jeu qui se joue à trois contre tous, et à la fin ce sont les "méchants" qui gagnent. Pour la quatrième édition consécutive, le divertissement de M6 inspiré des règles du "Loup-Garou" a été remporté par l'un des coupables désigné d'office par Eric Antoine. Adil Rami, choisi aux côtés de Sophie Tapie et de Logfive pour berner les autres candidats, a été le seul à tenir son rôle jusqu'au bout d'une finale palpitante. Attention, cet article contient des révélations sur cette dernière soirée et le dénouement de la saison 4 des "Traitres". Protégé par sa complice machiavélique, qui n'a pas hésité à sacrifier des éléments de son clan (Logfive puis Liane Foly) et à braquer l'attention sur elle, l'ancien footballeur s'est présenté à la dernière table ronde comme seul traître de l'aventure. Et une fois, les votes arrêtés, il a pu annoncer aux deux loyales encore en lice qu'il les avait manipulé. "Je suis un traître", a déclaré le champion du monde 2018 face à Alizé Cornet et Rose THR, sidérées par cette révélation.
Mais le finaliste surprise de la dernière saison de "Danse avec les stars" n'en menait pas large au moment de révéler sa véritable identité. "Je suis soulagé car c'était le pire moment de toute ma vie", a-t-il essayé de s'expliquer, miné par le sentiment d'avoir "détruit" ses acolytes. "Tous les soirs j'ai pleuré, j'ai souffert", a poursuivi celui qui s'est pris au jeu sans pour autant perdre son naturel solaire. Face à la "désillusion" de l'ex-tenniswoman et au chagrin de l'infuenceuse, Adil Rami s'est effondré en pleurs -"des larmes de culpabilité" dira-t-il face à la caméra-, se tenant le visage entre ses mains. "Je suis le grand vainqueur de cette saison 4 mais bien évidemment ce serait égoïste de ma part de ne pas penser à Sophie. Elle a été extraordinaire et j'ai profité de sa lumière pour rester à l'ombre. C'était le duo parfait", a lâché en OFF celui qui dédie son succès à sa précieuse alliée.
Pourtant, le grand gaillard a la victoire modeste et a préféré se retirer de l'assemblée pour évacuer ce trop-plein d'émotions. "J'ai besoin de m'isoler parce que j'ai honte. J'ai de la culpabilité, j'ai joué avec les sentiments des gens", se désole l'habituel fanfaron, pas fier de son coup de maître. Une fois revenu sur le plateau, le sportif a fait profil bas. "Si cette bataille a été aussi belle, c'est parce qu'on a eu un adversaire de taille", a avoué une Alizé Cornet inconsolable mais fair-play. Cette mission à contre-nature de son tempérament permet néanmoins à Adil Rami de remporter 44.000 euros en faveur de l'association Leo, qui aide les enfants et leurs familles touchés par le cancer et la leucémie. Un lot de consolation qui a redonné le sourire au lauréat, bouleversé par cette expérience loin des terrains de foot.