Plus aucun contact. Dans une lettre envoyée aux éditeurs des tabloids britanniques "The Sun", "The Mirror", The Daily Mail" et "The Daily Express", le prince Harry et sa femme Meghan Markle ont indiqué qu'ils ne collaboreraient plus d'aucune façon avec eux sur des articles. La lettre explique en détail que le couple et ses représentants ne répondront plus à aucune demande d'information ou de confirmation de la part de ces journaux sur quelque sujet que ce soit.
Pas de censure
Selon la BBC, qui a publié le courrier, Harry et Meghan dénoncent une "économie basée sur les titres racoleurs" et le détournement de la vérité, économie à laquelle ils refusent de participer. "Il est extrêmement inquiétant qu'une partie influente des médias ait, depuis de longues années, cherché à s'isoler de toute forme de responsabilité concernant ce qu'ils disent ou écrivent, même quand ils savent que les faits ont été déformés, qu'ils sont faux, ou qu'ils empiètent sur la vie privée au-delà du raisonnable", indique le couple.
Meghan et Harry soulignent toutefois que l'arrêt de toute relation avec les tabloids n'est en aucun cas une tentative de leur part de "couper court à toute discussion publique, ni de censurer l'information véridique". "Les médias ont le droit absolu de parler du duc et de la duchesse de Sussex et d'avoir une opinion sur eux, bonne ou mauvaise. Mais cela ne peut pas être basé sur un mensonge", poursuit la lettre, dans laquelle le couple insiste sur le fait qu'il continuera à travailler avec d'autres médias.
Des relations très tendues
L'envoi de cette lettre n'est qu'un développement supplémentaire dans la relation tendue entre les tabloids britanniques et le couple, qui a fui le Royaume-Uni et renoncé à ses fonctions royales - et aux fonds publics qui y sont associés. Le prince et sa femme ont déposé plusieurs plaintes contre la presse people de leur pays, qu'ils accusent de mensonges, de harcèlement et de racisme. Une audience doit d'ailleurs avoir lieu prochainement concernant une plainte de Meghan Markle contre le "Mail on Sunday", qui avait publié une lettre privée envoyée par la jeune femme à son père.
