Plus de peur que de mal pour Lorànt Deutsch. Dans la nuit du 24 au 25 novembre à Paris, l'acteur et écrivain était victime d'un grave accident de scooter avec sa femme. Lorànt Deutsch s'en est finalement tiré avec de sérieuses blessures dont une clavicule, une main et quatre côtes cassées, mais aussi un décollement de la plèvre, un pneumothorax et un rein comprimé. Sa femme, qui était passagère sur le scooter, a pour sa part été beaucoup plus légèrement blessée.
Malgré ses plaies multiples, Lorànt Deutsch n'aura attendu que quelques jours avant de faire sa première apparition télé. Il était ainsi l'invité de "Salut les terriens !" diffusé samedi dernier mais enregistré jeudi, soit à peine une semaine après son accident. A cette occasion, Lorànt Deutsch a notamment raconté les circonstances de sa chute à scooter, n'ayant visiblement pas perdu son sens de l'humour. Alors que Thierry Ardisson lui faisait remarquer que ses livres se seraient encore mieux vendus s'il était mort, l'auteur de "Métronome" et "Hexagone" a lancé : "Le pitch était tout trouvé : il aimait tellement les rues de Paris qu'il les a embrassées de trop près".
Une imposition "confiscatoire"
Au cours de son interview, l'acteur - qui est quand même apparu avec le bras en écharpe - est également revenu sur sa récente déclaration faite avant son accident sur son niveau d'imposition. L'acteur du "Ciel, les Oiseaux et... ta mère !" avait révélé qu'il avait dû payer 3,2 millions d'euros d'impôts sur les 4 que lui ont rapportés la vente de ses livres sur cinq ans. "C'est confiscatoire" a protesté Lorànt Deutsch qui a expliqué payer désormais près de 80% d'impôts au total.
"Chacun, proportionnellement à ses revenus, est quasiment autant taxé. Ça devient confiscatoire" a-t-il répété. "Et quand un gouvernement en est réduit à la politique désespérée d'inventer des impôts toujours nouveaux que plus personne ne peut supporter, ça entraîne une fuite des talents, des énergies et surtout des capitaux ! Parce que ceux qui ont le moyen de se barrer, ils n'hésitent pas" a lancé Lorànt Deutsch, toujours résident français.
