Elle avait promis "une très grosse procédure judiciaire". Enora Malagré a obtenu gain de cause. Dans son édition de ce vendredi, Voici publie dans ses pages un petit encart suite au procès intenté par la chroniqueuse de Cyril Hanouna sur D8 et animatrice de Virgin Radio après la publication de clichés topless, fin août. L'hebdomadaire people du groupe Prisma est ainsi condamné "pour avoir porté atteinte à la vie privée et au droit à l'image d'Enora Malagré", sans toutefois que le montant des indemnités versées à la jeune femme ne soit révélé.
"Un torchon"
En septembre dernier, alors qu'il revenait dans l'émission de la jeune femme sur Virgin Radio sur l'affaire des photos piratées de célébrités nues, dont Jennifer Lawrence, Michaël Zazoun avait fait un parallèle avec les clichés d'Enora Malagré. "Il y a eu des photos de moi qui ont circulé effectivement, sur une plage avec des potes" avait tenu à préciser d'emblée l'animatrice d'"Enora le soir", qualifiant Voici de "torchon". "Excusez-moi, c'est un peu violent le terme mais enfin, pour moi, là, je suis tellement en colère..." avait-elle ajouté.
Enora Malagré avait par ailleurs démenti toute fausse paparazzade. "Il y a des abrutis qui ont dit 'Oh, elle a fait exprès'. Ben évidemment ! Mais n'importe quoi ! Comment j'aurais pu faire exprès de montrer une partie de mon anatomie ?" s'était-elle agacée avant d'annoncer être "en train de lancer une très grosse procédure judiciaire" à l'encontre de Voici et de "n'importe qui" ayant repris les clichés. "Je ne vais pas me laisser faire. Je trouve que c'est extrêmement grave. Je fais exactement ce que je veux pendant les vacances. Je fais du topless comme 50% des femmes en France" s'était justifié Enora Malagré, "furibarde, furibonde, furieuse".
"C'est d'une violence..."
Plus qu'agacée, la jeune femme s'était dite blessée par la publication de ces photos. "C'est d'une violence, mais d'une violence... Vous n'imaginez même pas ce que j'ai ressenti. (...) J'étais en larmes. D'ailleurs, ça commence à remonter. J'ai fondu en larmes et j'ai trouvé ça d'une violence..." avait poursuivi l'animatrice, évoquant ensuite la réaction de ses parents. "On fait tous du topless dans la famille. Ce n'est pas le fait de faire ça, c'est le fait juste de voir sa fille comme ça... C'est une violation de soi. Donc je n'imagine même pas la pauvre Jennifer Lawrence !" avait-elle conclu.
