"La question coulisses de puremedias.com". La France et le monde. Ce soir, M6 proposera à 21h le troisième numéro de la saison 13 de "La France a un incroyable talent" présenté par David Ginola et produit par Fremantle France. Comme avant chaque diffusion d'un épisode du concours de talents de la Six, puremedias.com répond à "La question coulisses" de la semaine. Ainsi, ce mardi, nous vous expliquons pourquoi les candidats étrangers peuvent participer au concours de talents hexagonal organisé par la Six.
"Si on ne trouve pas une discipline en France, on va solliciter des artistes à l'étranger"
Interrogée par nos soins, Déborah Huet, directrice des programmes de Fremantle France, explique tout d'abord que le règlement de l'émission autorise n'importe quelle nationalité à participer au format français : "Comme nos candidats sont déjà partis faire 'America's Got Talent'. Il y a eu les French Twins et Xavier Mortimer, qui travaille aujourd'hui à Las Vegas". "Si on ne trouve pas une discipline qu'on recherche en France, on devra aller solliciter des artistes à l'étranger", ajoute-elle, évoquant notamment les numéros autour de la danse et du numérique.
La semaine dernière, Sugar Sammy a déclenché son golden buzzer pour le numéro insolite et humoristique d'un Japonais de 30 ans, l'envoyant ainsi directement en finale. "On l'avait vu à 'Britain's Got Talent'. Ce qu'il fait est unique. Forcément, c'est lui qu'on appelle. On ne trouve pas l'équivalent chez nous et on apprécie le spectacle qu'il propose", explique Déborah Huet. Avant de confier : "De leurs côtés, ils sont très heureux de venir ici. La France est un vrai pays de music-hall, de cabarets et de spectacles vivants. Ca leur fait une superbe vitrine."
Par ailleurs, la productrice balaye d'un revers l'idée qu'un artiste étranger n'ait pas le droit de participer à "La France a un incroyable talent". "A partir du moment où les gens ont envie de se produire en France, qu'ils viennent ! C'est important aussi pour eux de montrer leur talent. S'ils peuvent décrocher des contrats au Crazy Horse, au Moulin Rouge ou dans des festivals, tant mieux pour eux !", lance Déborah Huet, racontant le cas d'un candidat québécois : "Lorsque Stéphanie de Monaco était invitée lors d'une finale d''Incroyable talent', elle avait invité l'artiste Dominique Lacasse au festival de Monte Carlo. Il avait remporté là-bas la médaille d'argent. C'est super. En six mois, il avait fait 'Incroyable talent' et avait signé des contrats à travers le monde. 'Incroyable talent', c'est mieux que Pôle Emploi."
"C'est à nous de faire attention à ce que les enfants soient prêts à entendre des critiques"
Questionnée également sur la participation de candidats mineurs à l'émission, la directrice des programmes de Fremantle France tient à préciser que "tous les enfants sélectionnés ont du talent" : "On ne prendra jamais un enfant qui n'est pas bon. Quand on reçoit la candidature d'un enfant, on discute beaucoup avec lui et ses parents". Lors du tournage, un psychologue est présent spécifiquement pour les mineurs afin de les conseiller et d'échanger avec eux avant leur numéro. "Il est vrai que le jury va s'adresser à eux en prenant plus de gants. Mais il va juger sur ce qu'il voit", poursuit Déborah Huet, rappelant le rôle de la production : "C'est à nous de faire attention à ce que les enfants soient prêts à entendre des critiques et qu'ils soient bien dans leur tête."
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