Dans un entretien aux Echos publié mardi, Nonce Paolini critiquait les pratiques publicitaires de la régie de France Télévisions alors qu'il semble aujourd'hui acquis que le groupe audiovisuel public conservera ses écrans publicitaires en journée au-delà de 2011. Ainsi, le PDG de TF1 accusait France Télévisions Publicité de commercialiser ses écrans bien moins chers que les concurrents et, surtout, de diffuser autant de publicité qu'avant la réforme votée par le Parlement en 2009 qui entérinait la suppression de la publicité après 20h sur le service public. Nonce Paolini constatait alors l'absence d'effet d'aubaine pour son groupe et demandait la suppression de la taxe sur les chaînes privées qui contribue au financement de France Télévisions.
Dans un communiqué, France Télévisions a répondu point par point à ses accusations. D'abord, le groupe audiovisuel dément se livrer à des pratiques de dumping en soulignant que le prix du point d'audience sur la cible des ménagères de moins de cinquante ans est même supérieur de 2% à celui de TF1 et de 30% à M6. « En tarifs net, les niveaux des coûts GRP sont comparables en journée sur France Télévisions et sur les chaînes privées », confirme un spécialiste dans La Tribune. D'autre part, France Télévisions a indiqué que le nombre de spots diffusés en 2009 a été plus faible de 9,6% qu'en 2008 (le groupe commercialisait alors des sports 24h/24).
Enfin, le groupe de Rémy Pflimlin est revenu sur une dernière accusation de Nonce Paolini alors que ce dernier pointait du doigt le recours accru de France Télévisions aux écrans dit de parrainage. Le service public a affirmé que ce type de recettes a représenté « 33,5 millions d'euros en 2008 contre 29,8 millions en 2009 et 16,8 millions au premier semestre 2010 ». La Une évoquait une hausse de 33% des recettes brutes issues du parrainage après 20h.
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