Habituée à la polémique, Rihanna n'a pas mis longtemps à réagir aux critiques formulées cette semaine contre le clip de son dernier single, "Man Down". Dévoilé mardi soir, le clip de "Man Down" commence par un crime commis par la chanteuse. Elle abat en effet un homme en pleine rue, parmi les passants, et le reste du clip révèle petit à petit que la chanteuse a été violée par cette homme la veille au soir.
« L'histoire personnelle de Rihanna et son statut de superstar lui donnait une opportunité d'envoyer un message important à toutes les victimes de viol et de violence conjugale. Mais au lieu de leur dire qu'elle devait demander de l'aide, elle donne l'impression que la vengeance sous la forme d'un meurtre prémédité est acceptable. C'est sans doute le pire message qu'elle pouvait envoyer », regrettait ainsi le PTC, association de parents très puissante outre-Atlantique.
Sur son compte Twitter, Rihanna a donc rapidement répondu et contesté le rôle de modèle que lui prête l'association. « Je suis une rockstar de 23 ans SANS ENFANTS ! Pourquoi tout le monde veut que je sois un parent ? Je ne suis qu'une jeune femme, je ne peux être que ma voix ou la vôtre, parce qu'on sait tous que c'est difficile/embarrassant de communiquer sur des sujets sensibles avec d'autres, et en particulier avec vos parents », a ainsi lancé la chanteuse, qui explique qu'on ne peut pas ignorer ce qui se passe dans « le monde réel ».
« L'industrie du disque, ce n'est vraiment pas le syndicat des parents. On a la liberté de faire de l'art alors LAISSEZ NOUS ! C'est votre travail de faire tout ce qu'il faut pour que (vos enfants) ne finissent pas comme ça », a ajouté Rihanna.
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