2020 - 2023. Comme puremedias.com l'écrivait le 16 janvier dernier, les groupes TF1, France Télévisions et M6 actent ce mercredi leur décision "d'arrêter la plateforme Salto". "Cette décision des trois actionnaires fondateurs de Salto intervient postérieurement à l'abandon du projet de fusion entre TF1 et M6, qui aurait permis la reprise de la plateforme par la nouvelle entité ainsi formée", justifient les trois groupes audiovisuels dans un communiqué.
Le calendrier d'arrêt de la plateforme bientôt précisé
Si la fusion des groupes TF1 et M6 avait aboutie en 2022, Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions s'était en effet dit prête à se retirer de l'actionnariat en échange de 45 millions d'euros. "Ce projet de fusion "arrêté, les actionnaires de Salto ont jugé que les conditions n'étaient pas réunies pour la poursuite de (la plateforme) dans son actionnariat actuel, du fait de la gouvernance complexe et contrainte de cette alliance et du refus de la plupart des opérateurs fournisseurs d'accès à internet de distribuer la plateforme à l'instar des plateformes américaines", écrivent-ils.
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La dissolution de Salto actée, reste maintenant à connaître la date précise de l'arrêt de la plateforme. Cette dernière n'accepte plus de nouveaux abonnés - dont le nombre total oscillerait entre 800.000 et 1 million - depuis le 13 février. La plateforme ne bénéficiait déjà plus des épisodes en avant-première des feuilletons de TF1 "Ici tout commence" et "Demain nous appartient" depuis quelques jours. "Le cabinet BTSG précisera et annoncera à bref délai le calendrier d'arrêt de la plateforme et des abonnements. Une communication spécifique sera envoyée très prochainement aux abonnés de Salto pour les informer des conséquences sur leur abonnement en cours", font savoir les actionnaires.
Ces derniers "se sont engagés" dans le cadre d'un récent Comité social et économique de Salto "à faire leurs meilleurs efforts pour offrir de nouvelles opportunités aux collaborateurs de Salto". La société compte environ 42 personnes en temps complet et CDI. Parmi elles, une bonne partie travaillaient auparavant chez les trois actionnaires, et pourraient donc bien y retourner.
