Ce sera l'un des temps forts de France Télévisions en juillet. Du 7 au 29 juillet prochain, le service public et Eurosport 1 retransmettront l'ensemble des étapes du Tour de France, qui partira cette année de Noirmoutier-en-l'Île. Pour couvrir l'évènement, France Télé s'en remettra comme l'année dernière au duo de commentateurs composé d'Alexandre Pasteur et de Laurent Jalabert. Ils seront accompagnés par une équipe de consultants spécialistes de la discipline comme Marion Rousse et le petit nouveau de l'équipe, Thomas Voeckler, qui remplacera Cédric Vasseur sur l'une des motos. De son côté, Laurent Luyat animera une nouvelle fois "Vélo Club", le magazine quotidien d'après-étape.
Mais ce dispositif va peut-être devoir se frotter à des évènements imprévus. C'est du moins ce qu'a laissé entendre sans détour ce matin Pascal Pavageau, le nouveau leader du syndicat Force Ouvrière (FO), invité ce matin de la matinale de France Inter. Evoquant le manque d'impact des récentes manifestations et grèves, notamment dans le conflit à la SNCF, Pascal Pavageau a déclaré ne pas s'en réjouir. Selon lui, le manque d'efficacité des modes traditionnels d'action a un risque : celui d'une "radicalisation" des salariés en colère, à laquelle il s'oppose. Et de citer notamment la possibilité d'actions menées sur le Tour de France 2018.
"On entend beaucoup de choses !"
"Quand je vois que pour obtenir 30 postes dans un hôpital, simplement pour faire son boulot, il faut en arriver à faire 15 jours de grève de la faim ! Ou à être depuis quatre jours sur un toit de l'hôpital, en menaçant je ne sais quoi, de sauter ?! Cette radicalisation, cette radicalité de l'action, y compris à la SNCF, y compris dans l'Energie, y compris autour du Tour de France comme je l'entends ici ou là - parce qu'on entend beaucoup de choses !", a-t-il ainsi lancé au micro de France Inter. "Quoi par exemple ?", a alors relancé, interloqué, Nicolas Demorand. "Je ne sais pas, bloquer une étape ou autre", a répondu Pascal Pavageau, énigmatique.
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