Christophe Hondelatte n'apprécie pas Dave. Lorsque Laurent Baffie avait réuni le journaliste et le chanteur dans un même dîner dans "17e sans ascenseur" sur Paris Première, les deux hommes s'étaient injuriés verbalement. "Le mépris de Dave pour les musiciens qu'il appelle 'amateurs' est insupportable. Il a beau être une gloire nationale, je lui chie à la gueule. Le mépris que tu as pour Marcel Campion est insupportable. Ce mec là, tous les samedis après-midi joue avec le plus grand musicien français et il t'emmerde. Et je t'emmerde avec lui ! Tu es un connard et tu ne respectes pas les musiciens ! Va te faire foutre !" avait lâché l'ex-animateur de "Faites entrer l'accusé".
Réconcilié depuis avec Dave, le journaliste était l'invité des "Grandes Gueules" de RMC, où il a été invité à revenir sur sa réputation d'animateur ingérable ainsi que ses relations avec le chanteur. "Je ne suis pas ingérable" a-t-il assuré. "La preuve, j'ai passé douze ans à RTL, j'ai passé douze ans à la tête de Faites entrer l'accusé et, avant ça, vingt ans à Radio France. Il y a beaucoup de stabilité dans ma carrière. En revanche, je ne suis pas un béni-oui-oui (...) donc j'aime bien mettre mon grain de sel dans des choses qui ne me regardent peut-être pas" a expliqué Christophe Hondelatte, reconnaissant par ailleurs que son intermède musical "a nui à (sa) carrière".
"Le type chantait dans les années 60 !"
Quant à l'accrochage avec Dave, Christophe Hondelatte affirme que "c'est peut-être le sujet dont on (lui) parle le plus aujourd'hui" ! "Cela m'attire beaucoup de sympathie contrairement à ce que l'on pense" a-t-il déclaré. "J'ai dit à Dave que c'était un snobinard prétentieux, que ça faisait des années qu'il me saoulait et que j'avais envie de lui dire, ce que je continue de penser" a continué le journaliste, avant d'évoquer l'arrivée de Dave dans la case musicale dominicale de France 3. "Je trouve hallucinant que France 3 aille chercher Dave pour aller animer, en 2014, une émission sur la chanson française. Le type, il chantait dans les années 60 ! Moi, ce que j'aime, c'est que ça vive, les gens d'aujourd'hui. Ca me paraît un peu surréaliste mais il paraît qu'on n'aime que les vieilles gloires maintenant..." a-t-il lâché, ironisant "vous voyez que je n'ai pas perdu de ma verve".
