Son triomphe face à Pierrick Lilliu lors de la saison 3 de "Nouvelle Star", alors sur M6, semblait lui offrir un beau début de carrière. Pourtant, si le single "Donne", signé Lara Fabian et Jean-Félix Lalanne, a connu un joli succès, l'album de Myriam Abel n'a pas suivi le même parcours, malgré une réédition emmenée par une reprise de "Baby Can I Hold You" de Tracy Chapman. Son deuxième opus, "Qui je suis", est quant à lui passé totalement inaperçu, ne dépassant même pas les 1.000 ventes en 2011.
"Quelqu'un qui est numéro 1 ne va pas faire 'Les Anges'"
En 2011, la jeune femme a alors participé à deux éditions du programme phare de NRJ 12 : "Les Anges de la téléréalité". Si elle a pu profiter des paysages de New York et Hawaï, la chanteuse n'a pas réussi à sortir un disque à succès. Hier soir, elle était l'invitée de Laurent Ruquier dans "L'émission pour tous" sur France 2, à l'occasion d'un débat sur les possibles méfaits de la télé-réalité sur les plus jeunes. Myriam Abel a logiquement été interrogée sur "Les Anges", une émission qu'elle reconnaît avoir fait dans un but financier.
"Quelqu'un qui est numéro 1 des ventes ne va pas aller faire Les Anges de la télé-réalité. Je pense qu'une Amel Bent ou une Chimène Badi, qui étaient à l'époque dans la même creusée du désert que moi, auraient sans doute accepté de faire cette émission" s'est justifiée l'interprète de "Donne". "C'est arrivé à un moment donné où il ne se passait plus rien, où ma maison de disques ne faisait plus rien pour moi, plus de promo, elle ne misait plus du tout sur moi. Et à ce moment-là, quand les producteurs m'ont proposé de faire Les Anges, j'ai tout de suite accepté" a-t-elle expliqué à Laurent Ruquier et ses pensionnaires.
"Franchement, c'est bien payé"
De plus, Myriam Abel ne cache pas être partie sans véritable but, "pas du tout" dans l'espoir de refaire un disque. "C'était déjà la crise" a déclaré celle qui était surtout partie à deux reprises dans l'aventure de NRJ 12 "dans l'espoir d'être vue à la télé et d'utiliser cette émission-là comme une vitrine, me faire réentendre et profiter de ça pour faire des concerts, des galas". Et, point non négligeable, l'argent a joué. "Franchement, c'est bien payé. Je l'ai fait parce que c'était bien payé, parce qu'on me voyait à la télé, parce que ça m'a rapporté des contrats derrière" a confié l'ex-"Nouvelle Star".
