Attaqué, Stéphane Guillon se défend. Au printemps dernier, face à Audrey Crespo-Mara sur LCI, l'humoriste avait tenté un trait d'humour noir après le décès de la mère de Nicolas Dupont-Aignan suite à son ralliement à Marine Le Pen entre les deux tours de la présidentielle. Une sortie qui avait été très attaquée puisqu'elle intervenait quelques jours après la mort de la mère du patron de 'Debout la France' et qui lui avait valu l'annonce du dépôt d'une plainte par ce dernier.
"Nicolas Dupont-Aignan m'attaque pour exister"
Ce matin, à 9h30 sur LCI, Stéphane Guillon était de retour face à Audrey Crespo-Mara. Immanquablement, celle-ci l'a interrogé sur l'affaire en cours. Stéphane Guillon précise alors que la plainte déposée ne porte pas sur les propos en question, contrairement à ce qu'avait déclaré Nicolas Dupont-Aignan. "C'est quelqu'un qui est en mal de publicité. Il en a besoin pour exister" flingue l'ex-chroniqueur de Thierry Ardisson avant de s'émouvoir de propos tenus par Nicolas Dupont-Aignan sur le plateau de "Salut les Terriens !".
En septembre dernier, face à Thierry Ardisson, le patron de "Debout la France" avait en effet déclaré qu'il souhaitait "buter la gueule" de Stéphane Guillon. "Quand ma fille de dix ans entend à l'école qu'un haut responsable politique menace de buter son père, c'est quand même pas génial" déplore l'humoriste qui assure toutefois qu'il "assume" ses propos. "Les parents (de Nicolas Dupont-Aignan) étaient de grands résistants (...) Marine Le Pen s'est promenée au bras d'un ancien nazi (...) J'ai juste dit que ma mère serait morte de chagrin comme la sienne. J'ai rendu hommage à sa maman en fait" déclare-t-il alors.
La faute des médias ?
Si Stéphane Guillon y voit un hommage, à l'époque, de nombreuses personnes y avaient vu une insulte. Une faute imputable "aux médias" selon Stéphane Guillon. "Ils titrent : 'Stéphane Guillon insulte la mère de Dupont-Aignan qui vient de mourir'" relate-t-il, constatant que "évidement, ramené à cela, tout le monde se dit que Stéphane Guillon est un petit con". L'humoriste, qui regrette que la phrase ait été sortie de son contexte, estime finalement qu'il aurait "mieux fait de fermer sa bouche", regrettant amèrement d'avoir fait de Nicolas Dupont-Aignan "une victime". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
