Aux commandes de la matinale de la radio franceinfo depuis la rentrée, Bruce Toussaint a repris un rôle d'anchorman qu'il connaît bien. De 2011 à 2013, il a en effet animé les matins d'Europe 1, une station qui a été victime ces dernières années d'une nette érosion de ses audiences. Relancée avec une nouvelle direction et de nombreuses nouvelles voix, Europe 1 peine pour l'heure à séduire. La première vague d'audiences de la saison, dévoilée il y a quinze jours, a en effet confirmé la baisse de popularité de la station.
"Je n'espérais pas qu'après quarante jours de rentrée et 90% des émissions changées sur la grille, les auditeurs nous suivent spontanément comme un seul homme. Il est impossible de tirer un quelconque jugement. J'ai toujours dit qu'il faudrait très longtemps pour parvenir à redresser cette radio qui est en chute importante depuis plusieurs années", expliquait dans la foulée à puremedias.com son patron, Frédéric Schlesinger, qui avait quelques jours plus tôt évoqué un délai de trois ans pour redresser Europe 1.
"Cette station, c'est un mythe, il faut que ça le reste !"
Invité hier de notre émission #QHM, Bruce Toussaint a été interrogé sur la relance difficile de la station, et il s'est montré peiné par les mauvais scores de sa désormais concurrente. "Ca me désole. Vous savez, Europe 1, c'est la radio qui m'a donné envie de faire ce métier. j'en ai rêvé, longtemps, j'y suis arrivé, j'y ai passé deux saisons d'une intensité inouïe. Bon, je suis parti un peu vite à mon goût, mais ça parait déjà très loin", a-t-il déclaré.
l A VOIR : L'intégralité de l'interview de Bruce Toussaint dans #QHM
"Je veux qu'Europe soit en forme, soit combattante. On se connaît tous dans le métier, j'ai plein de copains là-bas. Je leur souhaite très sincèrement que ça aille mieux, parce que cette station, c'est un mythe, et il faut que ça le reste !", a-t-il poursuivi. En revanche, quand il a été interrogé sur la possibilité, au delà du discours, d'attendre réellement trois ans pour redresser la station, il n'a pas mâché ses mots. "Franchement ? Je ne crois pas", a-t-il simplement répondu. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence en vidéo.
