Catherine Deneuve n'a jamais été une grande fan de télévision. Pour faire la promotion de ses films, l'actrice choisit avec attention les émissions, refusant de se rendre chez certains animateurs. Elle n'a, par exemple, jamais mis les pieds sur le plateau du "Grand Journal" de Michel Denisot.
Ce matin, dans une interview au magazine "Télérama", à l'occasion de la sortie du film "Dans la Cour" de Pierre Salvadori, Catherine Deneuve revient sur sa relation compliquée avec le petit écran. L'actrice reconnait n'aimer que quelques animateurs, dont Frédéric Taddéï et Yann Barthès. La comédienne, qui s'est d'ailleurs rendue à deux reprises sur le plateau du "Petit Journal", où elle a même osé fumer une cigarette, ne cache pas son admiration pour l'émission de Canal+. "C'est vrai, j'adore "Le Petit Journal", parce qu'il y a un ton, de la dérision, de l'insolence. C'est proche de certains shows assez musclés de la télé américaine, comme le Saturday night live", explique-t-elle.
"J'avais dit mes doutes sur le mariage en général"
"Toutes les autres émissions me semblent bavardes et éloignées du cinéma, tièdes, promotionnelles", lance Catherine Deneuve après avoir fortement critiqué la cérémonie des César. "En tant qu'invitée, je préfère être un peu bousculée, à la condition que ce soit en direct. Sinon, ça n'a plus rien à voir avec la réalité du moment", ajoute-elle.
Catherine Deneuve profite de cette interview pour revenir sur ses propos tenus lors de son dernier passage sur le plateau du "Petit Journal". L'actrice avait fait part d'une certaine hostilité envers le mariage pour tous, alors en plein débat. Un an plus tard, la comédienne clarifie sa pensée et se montre plus enthousiaste envers cette évolution de la société. "J'avais dit mes doutes sur le mariage en général, institution dont les hétérosexuels cherchent plutôt à s'émanciper, vu la proportion de divorces, explique-t-elle. (...) Ca m'embête de voir maintenant la famille traditionnelle se dresser pour empêcher l'évolution de la société. Il faut apprendre à vivre avec la réalité d'aujourd'hui."
