Baptiste Moirot, star de la vidéo culte "Mais t'es pas net !", n'aura pas figuré bien longtemps sur la liste des relayeurs de la flamme olympique. Visé par de graves accusations, Baptiste Moirot a annoncé, ce 18 avril, via son compte Instagram, qu'il se retirait du relais.
L'histoire aurait pu être belle. Alors qu'en 2017, sa vidéo en live dans laquelle on le voyait jouer avec du feu dans sa chambre interrompu par sa mère "Mais t'es pas net Baptiste !", Baptiste Moirot avait été choisi par le comité d'organisation des Jeux Olympiques (COJO) de Paris 2024, après la mobilisation d'internautes, pour être un des relayeurs de la flamme olympique sur le sol français. Une flamme qui s'est élancée d'Olympie, en direction de Paris, il y a deux jours.
"Je présente mes sincères excuses à ceux que j'ai pu décevoir"
Sauf que plusieurs femmes, mineures au moment des faits, ont accusé, sur les réseaux sociaux, Baptiste Moirot de harcèlement, affirmant qu'il leur avait envoyé des messages et vidéos à caractère sexuel. Ce que le jeune homme ne semblait pas nier. En story, le 17 avril, il écrivait : "J'ai commis des erreurs et j'en suis profondément désolé. Je suis déterminé à apprendre de mes erreurs du passé et à continuer à oeuvrer pour un monde meilleur. Merci pour votre soutien et votre compréhension."
Des excuses qui n'ont pas suffi à éteindre le début d'incendie provoqué par la révélation de ces faits. Ce 18 avril, Baptiste Moirot jette l'éponge. C'est toujours via son compte Instagram qu'il s'est exprimé. Dans un post, il écrit : "Á la suite des accusations portées à mon encontre et après discussion avec le comité d'organisation, j'ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour me protéger ma famille et moi-même. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m'ont soutenu et je présente mes sincères excuses à ceux que j'ai pu décevoir. "
Partie de Grèce le 16 avril, avec Laure Manaudou comme première relayeuse française, après une cérémonie d'allumage présentée par Nikos Aliagas, la flamme olympique doit arriver en France le 8 mai. Dans l'Hexagone, elle sera notamment portée par Denis Brogniart, Stéphane Bern et Ophélie Meunier.
