Une saison sous haute tension pour Anne-Sophie Lapix ? On dit la présentatrice du "20 Heures" de France 2 fragilisée par les audiences de son journal. Certains la trouvent trop pugnace dans ses entretiens avec les hommes politiques. Ou encore trop souriante pour une si grande messe. Pourtant, la Basque sera fidèle au rendez-vous pour la huitième année consécutive, à partir du lundi 9 septembre. Une rentrée des classes accompagnée d'un sacré défi : celui de proposer une heure de JT chaque soir de la semaine.
"Le journal le plus instructif possible"...quitte à perdre un peu d'audience
France Télévisions a en effet décidé de rallonger son journal du soir afin de prendre à contre-pied le parti-pris des chaînes d'information en continu et des réseaux sociaux. Un pari validé par Anne-Sophie Lapix, qui n'a pas peur de perdre des téléspectateurs en cours de route. "Cette nouvelle formule va nous permettre de nous attacher à des sujets que nous avons choisis pour les traiter en profondeur", argue-t-elle dans les colonnes du "Parisien", misant sur des formats longs et des décryptages d'invités en plateau pour retenir leur attention. Mais les chiffres de Médiamétrie ne sont pas le seul vecteur qu'ont pris en compte les équipes du JT. "Le conducteur doit-il être dicté par la seule audience ?", interroge la consoeur de Laurent Delahousse. Avant de donner son avis sur la question : "Nous sommes évidemment là pour rassembler le plus largement possible. Mais nous avons aussi une haute opinion de nos téléspectateurs et voulons leur présenter le journal le plus instructif possible. Parfois, cela peut passer par cette présence en plateau".
Face aux audiences en baisse, elle s'est remise en question
Si Anne-Sophie Lapix s'amuse de cette course à l'audience avec les rivaux de TF1, elle sait bien que l'écart s'est creusé au cours des derniers mois. "Je me remets en question en permanence, tout comme l'ensemble de la rédaction", garantit celle qui "entend les critiques" tout comme les bruits de couloirs sur son départ. "Pour l'instant, je suis toujours là, et sans m'attacher à mon siège avec des menottes", rigole la présentatrice, qui assure avoir toute la confiance de sa direction.