Pas convaincu par son double de fiction. Depuis jeudi dernier, Arte diffuse la mini-série "Le monde de demain", qui a pour ambition de retracer en six épisodes les débuts du hip-hop français, notamment à travers la naissance du groupe de rap NTM. Pour incarner les doubles de fiction de Kool Shen et de JoeyStarr, les créateurs de la série Katell Quillévéré et Hélier Cisterne ont respectivement jeté leur dévolu sur Anthony Bajon et Melvin Boomer.
JoeyStarr était invité ce matin sur franceinfo à l'occasion de la diffusion ce soir sur TF1 de deux nouveaux épisodes de sa série "Le remplaçant". En fin d'entretien, la journaliste Célyne Baÿt-Darcourt lui a demandé son avis sur "Le monde de demain". Le rappeur a salué le travail mené par l'équipe, tout en se montrant peu enthousiaste : "Je respecte tout le boulot qui a été fait par les comédiens, l'équipe... L'idée me plaît. Après, je suis un peu moins enthousiaste... quand je vois la série".
"Je ne suis pas contenté par ce que je vois"
Invité par la journaliste de franceinfo à argumenter, JoeyStarr a estimé : "Ca joue pas sur la bonne note. Je ne dis pas que les réalisateurs sont incompétents, loin de là. Mais moi, ça ne me parle pas parce que je trouve ça à côté de ce qui se passait vraiment". "Je ne suis pas contenté par ce que je vois".
L'artiste a en revanche eu un avis beaucoup plus positif sur le film "Suprêmes", sorti fin 2021 au cinéma et qui s'intéresse également au parcours de Kool Shen et de lui-même. "On est un peu plus exacts. Même si ce sont deux objets différents, la série et le film. Je valide vachement plus ce qui s'y dit et ce qu'envoie 'Suprêmes' comme message", a tranché JoeyStarr. puremedias.com vous propose de réécouter cette séquence.
Jeudi dernier, pour son arrivée sur Arte, "Le monde de demain" a été suivi en moyenne par 318.000 téléspectateurs en moyenne devant les trois épisodes diffusés à la suite selon Médiamétrie, soit une part d'audience de 1,8% auprès de l'ensemble du public. Un petit score pour la chaîne franco-allemande même si, comme aime à le rappeler son patron Bruno Patino, l'audience veille n'est plus le seul critère pris en compte en interne pour juger du succès d'une fiction.