Il n'y aura définitivement pas de réconciliation entre Jean-Luc Mélenchon et "Le Petit Journal". On connaissait déjà les relations électriques qu'entretenait le candidat à la présidentielle de 2017 avec l'ancienne équipe de l'émission de Canal+, notamment lorsqu'il avait traité les reporters du programme de "fachos". Ses liens avec Cyrille Eldin, en "rapporteur" du "Grand Journal" l'an dernier, n'étaient guère plus proches, puisqu'il avait refusé de répondre aux questions de l'humoriste, le jugeant condescendant.
"Son émission pourrit sur pied"
Ce coup-ci, Jean-Luc Mélenchon décide d'anticiper la diffusion d'une future séquence du "Petit Journal", en tweetant ses quatre vérités sur l'animateur de la nouvelle version de l'access de la chaîne cryptée. On présume à travers ses tweets que Cyrille Eldin est venu poser des questions sur la future campagne politique du député européen. "Je refuse de répondre à Cyrille Eldin. Sa réplique: 'On va vous pourrir la campagne !'. En attendant, c'est son émission qui pourrit sur pied", lui lance l'homme politique, faisant référence à la chute d'audience progressive que connaît "Le Petit Journal" depuis sa rentrée.
Dans un second tweet, il s'attriste de la présence de ce genre d'émissions de divertissement qui empêchent le travail des "vrais" reporters. "Le travail des vrais journalistes est rendu impossible par les agitateurs des émissions de divertissement. Dommage", écrit-il sur le réseau social. A noter que "Le Petit Journal" version Eldin perd des téléspectateurs depuis le début de la semaine. Après un démarrage encourageant devant 942.000 personnes lundi, l'émission n'a rassemblé hier que 590.000 personnes, soit 2,7% de l'ensemble du public. C'est deux fois moins que Yann Barthès l'an dernier à la même époque.
Je refuse de rpondre Cyrille Eldin. Sa rplique: "On va vous pourrir la campagne!". En attendant c'est son mission qui pourrit sur pied.
— Jean-Luc Mlenchon (@JLMelenchon) 9 septembre 2016
Le travail des vrais journalistes est rendu impossible par les agitateurs des missions de divertissement. Dommage.
— Jean-Luc Mlenchon (@JLMelenchon) 9 septembre 2016
