Les inconditionnels de l'univers des soaps sont en deuil. C'est avec un tweet publié jeudi sur le compte Twitter officiel de la série que l'équipe des "Feux de l'amour" a annoncé la disparition de Jerry Douglas. Un décès survenu mardi, à l'aube de son 89e anniversaire qu'il devait fêter ce vendredi. Jerry Douglas était connu des amateurs du soap diffusé sur CBS aux Etats-Unis et sur TF1 en France pour être l'iconique interprète de John Abbott, puissant industriel à la tête de Jabot Cosmetics. L'homme au sourire impeccable avait fait ses premiers pas dans cet univers rempli de familles rivales en 1982, soit un peu moins de dix ans après le lancement des "Feux de l'amour" ("Young & the Restless" en VO).
Un personnage tué en 2006
Il était le rival d'un autre personnage emblématique, Victor Newman, interprété par Eric Braeden, qui évolue toujours dans la série de nos jours. Le destin du héros incarné par Jerry Douglas a été moins heureux puisque les scénaristes ont fait le choix de tuer son personnage en 2006. Cependant, miracle du monde des soaps oblige, John Abbott avait continué à faire quelques apparitions dans le show les années suivantes, d'abord sous les traits d'un sosie du défunt puis comme fantôme auprès de ses trois enfants de fiction joués par Peter Bergman, Beth Maitland et Eileen Davidson. Sa dernière apparition remontait à 2016.
"Il manquera beaucoup à la famille des 'Feux de l'amour'", a-t-on pu lire dans le message posté par la production sur le réseau social à l'oiseau bleu. Jerry Douglas avait fêté par anticipation son 89e anniversaire en octobre dernier en compagnie d'une partie du cast, notamment de ses enfants de fiction. Présente à cet événement, la comédienne Lauralee Bell (alias Christine Blair) a fait part ces dernières heures de son chagrin sur Instagram, évoquant une figure paternelle pour décrire Jerry Douglas. "C'était l'homme le plus gentil et le plus doux et il me manquera beaucoup !", a-t-elle écrit.
Si "Les feux de l'amour" lui a apporté la gloire, Jerry Douglas a également eu une expérience sur le grand écran, notamment dans "JFK", signé du réalisateur Oliver Stone.
