Combien gagnait Benjamin Castaldi pour animer le "Loft" ? La question a été posée hier au principal intéressé sur C8 dans "Loft Story, 20 ans après". Animée par Benjamin Castaldi en direct, cette émission proposait de revenir sur la première saison de la première télé-réalité française qui a marqué l'histoire de la télévision. C'était en 2001 sur M6. Benjamin Castaldi avait alors 31 ans et allait accéder au rang de star grâce à ce programme.
Invité à dévoiler son salaire de l'époque, Benjamin Castaldi ne s'est pas défilé. "J'ai touché exactement à l'époque 300.000 francs pour l'ensemble de la saison", a-t-il révélé, soit environ 45.000 euros d'aujourd'hui. "C'était une belle somme mais ce n'était pas les montagnes qu'on aurait pu imaginer", a-t-il commenté. Benjamin Castaldi a précisé dans la foulée qu'il avait "augmenté son cachet" pour la saison 2 du "Loft". Invité de l'émission de C8 hier soir, Steevy Boulay, ex-lofteur, a pour sa part affirmé que les candidats gagnaient, eux, près de 9.000 francs par mois.
Machine à cash pour M6
La saison 1 de "Loft Story" a surtout fait la fortune de M6, qui, grâce à cette émission controversée, a battu des records d'audience à l'époque. Lors de sa finale de sa saison 1, "Loft Story" avait ainsi en moyenne réuni pas moins de 7,3 millions de téléspectateurs, avec un pic à plus de 11 millions de fans, permettant ainsi à M6 de battre TF1 et "Julie Lescaut".
Comme l'expliquait l'AFP en 2001, la saison 1 de "Loft Story" aura été une véritable machine à cash pour M6. Grâce aux excellentes audiences du programme, le tarif du spot de pub de 30 secondes était ainsi passé de 73.000 à 230.000 francs, soit près de 40.000 euros. Sur 10 semaines, le total des recettes publicitaires de M6 avait été estimé à l'époque à plus de 350 millions de francs - 55 millions d'euros aujourd'hui.
A ces revenus s'ajoutent les recettes générées par les appels téléphoniques des téléspectateurs qui votaient pour leurs candidats favoris. Elles avaient été estimées à environ 40 millions de francs selon l'agence France-Presse à l'époque. Il ne faut pas non plus oublier les nombreux produits dérivés imaginés à l'époque, comme le jeu de société, le magazine officiel, vendu à 200.00 exemplaires, ou encore le disque du tube "Up and Dow"n, interprété par les candidats, et écoulé à 400.000 exemplaires.