Ce 8 avril, Julien Bellver, a consacré une partie de sa chronique "19:30 médias" dans "Quotidien" sur TMC à "l'ultra violence, un sujet qui s'est invité dans tous les médias". Il en a profité pour répondre aux accusations lancées par Mila, aux équipes de "Quotidien", lors de son passage sur BFMTV plus tôt dans la journée.
"Ce matin, BFMTV avait invité Mila" commence Julien Bellver, avant de rappeler : "L'affaire Mila c'était il y a quatre ans. La jeune femme avait été victime de menaces de mort après avoir tenu des propos contre l'islam". "Depuis l'affaire, la jeune femme a assumé sa proximité avec le collectif identitaire d'extrême droite Némésis" poursuit le journaliste. "Elle porte un regard particulièrement sévère sur la situation à l'école" introduit Julien Bellver avant de lancer un extrait de l'interview de Mila par Apolline de Malherbe dans lequel la jeune femme dit : "Pour moi, la laïcité, elle est morte".
"Le 'on' dont parle Mila, ce n'était pas nous"
Julien Bellver rappelle : "Mila s'était exprimée sur notre plateau à l'époque", et diffuse alors un extrait de "Quotidien" de février 2020 dans lequel Mila raconte : "J'ai dit que c'était une religion de haine et de violence. [...] Je ne regrette pas ce que j'ai dit. [...] C'est vraiment le reflet de ma pensée."
"Une interview dont il a été question ce matin sur BFM" continue Julien Bellver avant de lancer un autre extrait de Mila dans son "Face à face" avec Apolline de Malherbe : "C'est un briefing qu'on m'a fait. [...] Quand tu vas arriver, tu vas regarder Yann Barthès droit dans les yeux, tu vas lui dire, mot pour mot, à peu près 'Je suis désolée pour les personnes que j'ai offensé', mais je suis pas désolée, j'ai jamais été désolée."
"Ces propos ont été beaucoup repris et commentés depuis ce matin, d'où une précision importante ce soir : le 'On' dont parle Mila sur BFM ce n'était pas nous. Sa parole était libre sur ce plateau, comme l'est celle de tous nos invités" a tenu à préciser Julien Bellver.