Ambiance de gala mercredi soir sur TMC. A contre-courant de la forte actualité, l'équipe de "Quotidien" avait fait le choix de programmer ses "Q d'or 2022", cérémonie visant à récompenser les personnalités ayant marqué l'année 2021. Parmi elles, Ophélie Meunier. La présentatrice de "Zone interdite" sur M6 a reçu le Q d'or du magazine télé 2022. Un "Q d'or du droit à la liberté d'informer" comme l'a résumé le chroniqueur Julien Bellver, dans un contexte où la journaliste de 34 ans a été placée sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort suite à la diffusion le 23 janvier dernier d'un "Zone interdite" consacré à l'islam radical en France, qui a suscité de nombreux commentaires et récupérations politiques. Le parquet de Nanterre a d'ailleurs ouvert une enquête suite aux menaces de mort reçues par Ophélie Meunier.
Le " Q d'Or 2022 du magazine TV " est attribu @ophmeunier ! #Quotidien pic.twitter.com/aUvmb8QpYN
— Quotidien (@Qofficiel) February 16, 2022
Et hier soir, c'était la première fois que la jeune femme prenait la parole publiquement depuis cette affaire. Yann Barthès a donc demandé à Ophélie Meunier de ses nouvelles. "Ça va, ça va bien. Je m'exprime peu sur le sujet publiquement parce que c'est un sujet qui touche ma vie personnelle et ma famille, mais ça va, et j'ai le sourire aujourd'hui", a répondu l'intéressée, visiblement très émue.
"Notre boulot c'est de parler des sujets le plus factuellement possible"
Interrogée sur la récupération politique du sujet diffusé dans "Zone interdite", Ophélie Meunier a défendu le bien-fondé du travail de son équipe. "C'est vrai que c'est un sujet sensible qui est souvent récupéré par l'extrême droite. Pour autant, à deux mois de la présidentielle, c'est un sujet qui est dans l'actualité et qui mérite d'être soulevé. Nous, journalistes, on ne doit pas être coincé entre l'extrême droite, qui s'approprie totalement le sujet, et des islamistes radicaux, qui nous empêchent carrément d'en parler. Nous, journalistes, notre boulot c'est de parler des sujets le plus factuellement possible, sans idéologie, et c'est ce qu'on a fait", a-t-elle souligné.
Et celle qui a fait sa première apparition en tant que chroniqueuse dans "Le petit journal", dont est dérivée "Quotidien", de poursuivre : "Il ne faut pas se censurer. J'espère que personne ne le fera et que d'autres chaînes s'empareront de ce sujet, de cette manière, factuellement et sans idéologie". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence ici.