Il n'y a pas que Fun Radio... Ce mercredi matin, Médiamétrie accompagne la publication de ses audiences radio pour la vague avril-juin 2016 d'une longue explication sur l'"affaire Fun Radio". Et outre la musicale du groupe RTL, l'organisme pointe du doigt une autre radio, d'un autre groupe. En effet, l'Institut affirme avoir "relevé 10 messages (...) incitant directement à répondre à Médiamétrie" dans la matinale de Bruno Roblès sur RFM (groupe Lagardère), "dont 4 demandant aux auditeurs de fausser leurs déclarations".
Toutefois, si Médiamétrie souligne une infraction de RFM à l'une des clauses liant les stations à l'organisme, il estime, "après avoir effectué une analyse approfondie", qu'il n'y a "aucune corrélation entre la diffusion des messages par RFM et l'évolution de son audience". "Médiamétrie a décidé de maintenir RFM dans la publication des résultats de la 126.000 Radio", conclut le communiqué. Rappelons que la station dénombre 2,25 millions de fidèles sur cette vague (-145.000 sur un an) et une PDA à 3,1% (-0,3 point sur un an).
"Au moins 80 messages" litigieux pour Fun Radio
Par ailleurs, dans son communiqué, Médiamétrie détaille l'ampleur de l'infraction de Fun Radio et a recensé "106 messages à l'antenne (...) entre le 11 février 2015 et le 15 juin 2016, parmi lesquels au moins 80 incitant directement les auditeurs à répondre à Médiamétrie et même à fausser leurs déclarations s'ils étaient interviewés par l'Institut". D'où le recalcul - sans grande incidence - des audiences de la vague janvier-mars 2016, et l'exclusion de Fun Radio de la vague actuelle.
