Nouvelles investigations visant Patrick Poivre d'Arvor. Selon LCI, le parquet de Nanterre a ouvert jeudi une enquête préliminaire après le dépôt d'une plainte pour viol par une femme le 9 décembre dernier. Celle-ci accuse l'ex-présentateur du "20 Heures" de TF1 de l'avoir violée lors du Festival de Cannes en 1985, quand elle avait 23 ans. Des faits relatés dans une enquête de "Libération" qui apparaissent prescrits. Les investigations ont été "confiées à la BRDP, brigade de répression de la délinquance contre la personne", précise la chaîne info du groupe TF1.
La justice a également décidé d'ouvrir une nouvelle enquête concernant des faits rapportés cette fois par Florence Porcel. L'écrivaine et journaliste accuse PPDA de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. Sa première plainte contre PPDA, qui a nié ces accusations, avait été déposée en février, puis classée sans suite à la fin juin par le parquet de Nanterre pour "prescription" et "insuffisance de preuves". C'est sur les faits de 2009, classés pour "insuffisance de preuves", que les enquêteurs investigueront de nouveau, a précisé le parquet à l'AFP. Une décision faisant suite au dépôt, par Florence Porcel, d'une plainte avec constitution de partie civile, suite au premier classement sans suite.
"Jamais je n'ai accepté une relation qui ne serait pas consentie"
D'après un décompte de l'AFP, vendredi, au moins 27 femmes ont témoigné auprès des enquêteurs ou dans la presse pour accuser Patrick Poivre d'Arvor de viol, d'agression sexuelle ou de harcèlement sexuel. Onze ont porté plainte.
Début novembre, huit femmes ayant porté plainte contre PPDA, dont Florence Porcel, avaient témoigné dans "Libération". Les huit plaintes avaient été classées sans suite, pour cause de "prescription", et pour "insuffisance de preuves" concernant les faits de 2009 rapportés par Florence Porcel. "Jamais je n'ai accepté une relation qui ne serait pas consentie, qui serait forcée, jamais de la vie. (...) Il n'y a rien de pire, pour moi, que de contraindre quelqu'un à quoi que ce soit", s'était défendu Patrick Poivre d'Arvor, en mars dernier sur le plateau de "Quotidien" sur TMC. Sa seule prise de parole publique à ce jour sur ces affaires.