Anne Roumanoff ne parlera plus de la même manière de François Hollande. Dans une interview accordée à 20 minutes, l'humoriste est revenue aujourd'hui sur les attentats de vendredi soir survenus alors qu'elle était sur scène à l'Alhambra, dans le 10e arrondissement de Paris. Interrogée sur les changements que ces évènements auraient sur son travail, Anne Roumanoff a expliqué qu'elle comptait "modifier plein de choses" dans son spectacle.
"Aujourd'hui, on ne peut pas rire de ça"
"Mercredi, je jouerai à La Rochelle (Charente-Maritime), cela sera une première prise de contact. Je verrai l'état de l'opinion, ce qu'il faut que je change", a-t-elle expliqué. "J'enlèverai le moment où je me moque des services de renseignement (dans un sketch, elle plaisante sur le fait que le renseignement affirme, après qu'un projet d'attentat a été déjoué, que les terroristes avaient été bien identifiés au préalable, précise 20 minutes). Cela peut-être drôle si l'on parle de l'attentat déjoué du Thalys, mais aujourd'hui, on ne peut pas rire de ça", a confié Anne Roumanoff.
Et d'ajouter : "François Hollande est désormais le chef de guerre, celui qui est censé nous protéger... Je ne peux pas me moquer de lui de la même manière que je le faisais avant dans mon spectacle. Je verrai ce qui passe ou pas auprès du public".
