Un univers décalé qui a suscité la curiosité des téléspectateurs. Le 2 décembre dernier, en prime time, Arte a mis à l'antenne une mini-série inédite, la première de la cinéaste Valérie Donzelli, "Nona et ses filles". Une offre en neuf épisodes avec Miou-Miou dans le rôle-titre, celui d'une femme de 70 ans dont le destin bascule lorsque son médecin lui annonce qu'elle est enceinte de cinq mois et demi.
Une annonce choc pour Elisabeth Perrier, dite Nona, qui dirige le Planning familial de la Goutte d'or et qui apprend de surcroît que le géniteur n'est pas son compagnon alors qu'elle ne l'a jamais trompé. Les trois filles de Nona, aux caractères bien distincts, étaient ici campés par Virginie Ledoyen, Valérie Donzelli et Clotilde Hesme.
Quand la maternité devient un superpouvoir
"Je désirais montrer la maternité comme un superpouvoir mais aussi un 'superpoison' à travers une série familiale flirtant avec le fantastique", résumait Valérie Donzelli dans le dossier de présentation de la fiction. La diffusion de "Nona et ses filles" s'est étalée sur trois semaines sur la chaîne franco-allemande, à raison de trois épisodes diffusés par semaine.
Avec un beau lancement à la clé puisque Arte a été la cinquième chaîne de France le soir du 2 décembre en réunissant 1,20 million de curieux (5,7% des 4+) selon Médiamétrie devant les deux premiers épisodes. En moyenne et en audience veille, les neuf épisodes de "Nona et ses filles" ont été regardés par 904.000 téléspectateurs et par 4,2% du public. Un bon score pour Arte, qui a signé une part de marché de 2,9% en moyenne au mois de novembre.