"C'était dur de refuser. 'The Voice' c'est énorme", lâchent en choeur BigFlo et Oli. Samedi soir, pour la première fois dans l'histoire du télé-crochet en France, un double fauteuil va faire son apparition sur TF1. Aux côtés de Zazie, Amel Bent et Vianney, les deux rappeurs toulousains sont partis à la recherche de la plus belle voix de France dans la douzième saison du concours musical produit par ITV Studios France. "Pour le prestige, pour le kiffe et pour venir apprendre d'autres choses", ont-ils expliqué à la presse, dont puremedias.com, mi-janvier avant de révéler que leur envie de devenir coachs "trotte dans (leurs) têtes depuis un moment". "On avait des contacts (avec la production, ndlr) depuis plusieurs années, on se tournait autour et c'est arrivé cette année. C'était un objectif, encore plus depuis que Soprano l'a fait. On se demandait si la production voudrait de nous".
"Je m'attendais à des chanteurs sympas mais en fait non, il n'y a que des tueurs"
Déjà détenteurs d'un fauteuil rouge dans la version belge du show imaginé par John de Mol, Florian et Olivio Ordonez de leurs vrais noms n'ont pas été déçus du voyage. "Je suis choqué du niveau. Tu le prends encore plus fort quand tu es dans l'émission, en live. Je m'attendais à des chanteurs sympas mais en fait non, il n'y a que des tueurs", lâche BigFlo. Et ça tombe bien. En coulisses, les deux frères sont à la tête de leur "propre label" et ne diraient pas non pour dénicher "un ou une futur(e) grand(e) chanteur/chanteuse".
Mais il leur faudra faire des choix. Dans "The Voice", Bigflo et Oli n'auront qu'un buzzer pour deux. Et 14 places dans leur équipe. Pas vraiment un problème pour les deux frères qui se disent "tellement complices musicalement" qu'à l'exception d'"un ou deux désaccords sur la centaine de chanteurs qu'on a auditionné", ils ont été "raccord en un regard".
