Le site de micro-blogging Twitter semble être désormais un acteur incontournable de la vie politique voire même judiciaire. Au Canada, les forces de police ont jugé opportun de reprendre l'idée d'un internaute qui appelait à la délation sur les réseaux sociaux.
Le 15 juin dernier, la ville canadienne de Vancouver est en proie à des émeutes suite à la défaite sans équivoque de son équipe de hockey face à Boston. Pendant plus de trois heures, des heurts d'une violence rare se déroulent dans les rues de la ville sous l'oeil de nombreux médias qui se ruent sur place.
Rapidement, un habitant de la ville propose, sur son compte Twitter, de créer un site afin d'identifier les coupables. La publication de son post « Idée de site web : Identifier cet idiot » est rapidement suivie par la création d'une page Facebook sur laquelle l'internaute appelle les membres du réseau social à poster « des photos » et identifier « les personnes qui ont donné une si mauvaise image de la ville, saccagé notre voisinage et agi sans aucune classe », rapporte Libération.
Cet appel à témoins n'est pas resté longtemps dans le domaine "privé". Les forces de l'ordre de Vancouver ont en effet rapidement relayé cette invitation à la délation sur leur propre compte Twitter, invitant les citoyens canadiens à leur fournir des informations susceptibles de reconnaître les émeutiers. Les internautes semblent avoir joué le jeu puisque 4..000 mails ont été reçus par la police, dont 1..400 photos et vidéos. Les forces de l'ordre de Vancouver ont procédé à l'arrestation de 117 personnes, sans que l'on puisse comptabiliser la part liée aux dénonciations sur le web.
TV
"Je suis très en colère" : Michel Cymes désapprouve le choix de France Télévisions...