Encore un exemple que les réseaux sociaux peuvent compromettre une carrière professionnelle. Cette fois-ci, c'est la journaliste Octavia Nasr, spécialiste du Moyen-Orient sur CNN qui a été sommée de quitter la chaîne de télévision.
À l'origine de ce départ, un message posté sur le réseau Twitter par la journaliste : elle indiquait être « triste d'avoir appris la mort » de l'ayatollah Fadlallah, un des mentors du Hezbollah, décédé dimanche dernier. Elle ajoute « il était un des grands hommes du Hezbollah que je respectais beaucoup ».
Mohammed Hussein Fadlallah faisant partie des terroristes internationaux listés par les États-Unis, ce message a provoqué un vif tollé. Elle confiera, un peu trop tard, « il s'agit d'une erreur de jugement de ma part d'avoir écrit un commentaire aussi simpliste », avant d'ajouter qu'elle « appréciait surtout sa façon de penser le droit des femmes ».
Les excuses de la journaliste n'auront pas suffi. Parisa Khorsravi, vice-précidente de CNN International s'est expliqué avec la journaliste et « a décidé qu'elle allait quitter la compagnie ». « Nous considérons que sa crédibilité en tant que journaliste du Moyen-Orient a été compromise », a-t-elle poursuivi.
Pendant vingt ans, Octavia Nasr a couvert les principaux conflits de la région et présenté plusieurs émissions sur la chaîne.
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