David Pujadas (TV Notes 2019) : "La télé d'aujourd'hui est beaucoup plus indépendante"

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David Pujadas (TV Notes 2019) : "La télé d'aujourd'hui est beaucoup plus indépendante"
Par Christophe Gazzano Journaliste
D’un naturel curieux et passionné de télé, Christophe Gazzano a toujours nourri le désir de devenir journaliste. Après ses études et une dizaine d’années passées dans la presse régionale, ce natif de Salon-de-Provence est “monté à la capitale” pour intégrer Pure Médias en 2017.
David Pujadas
David Pujadas © Christophe Chevalin
Le journaliste de LCI s'est imposé dans la catégorie "tranche d'information de la saison" des TV Notes 2019.

David Pujadas tient sa revanche. Remercié sans ménagement de la présentation du "20 Heures" de France 2 en 2017, le journaliste a su rebondir quelques mois plus tard sur LCI en incarnant "24h Pujadas", émission d'actualité diffusée du lundi au vendredi de 18h à 20h. Et dans le cadre des TV Notes 2019, les internautes de puremedias.com, de RTL et de "20 minutes" ont désigné à 22,1% "24h Pujadas" tranche d'information de la saison, devant la matinale de BFMTV présentée par Adeline François et Christophe Delay (16,4%) et "Bourdin Direct" (13,4%) sur la même chaîne.

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Régulièrement leader sur sa tranche horaire, le programme rassemble en moyenne chaque soir depuis le début de la saison 200.000 téléspectateurs (1,3% de PDA), selon Médiamétrie. L'émission, produite par Particules Productions, la société de David Pujadas, continuera d'être diffusée tout cet été sur la chaîne info avec Christophe Jakubyszyn et Amélie Carrouer.

Propos recueillis par Christophe Gazzano

Vous décrochez votre premier TV Notes depuis votre arrivée sur LCI, deux ans après avoir obtenu une distinction dans la catégorie "présentateur de JT de la saison". Quel sentiment cela vous procure-t-il ?
C'est un plaisir d'un nouveau genre, puisque c'est une récompense également pour le producteur, "24h" étant notre première production avec Mathilde Pasinetti, qui est mon associée au sein de Particules Productions. C'est un joli baptême.

Vous occupez un créneau initialement installé par Yves Calvi en 2016. Quelle est la patte Pujadas ?
On a tâtonné pendant une saison avant de choisir un format qui nous correspond davantage. Il y a deux points d'ancrage. Ce qui fait l'originalité de l'émission, c'est la pédagogie tout d'abord. A travers les "Indispensables", cet exposé devant le grand écran qui mobilise à temps plein trois journalistes et deux infographistes et beaucoup de mon énergie avec Romain Messy le rédacteur en chef, on fait du fact-checking avant l'heure. On est sûrs d'apprendre quelque chose. Ensuite, le deuxième point, c'est le débat d'idées, un débat franc, assez direct, sans détours, mais sans la culture du buzz ou du clash. On mobilise les éditorialistes de LCI. On a des grands noms tels que François Lenglet pour l'économie, Vincent Hervouët pour l'international, Arlette Chabot ou Christophe Jakubyszyn pour la politique.

Ils ont dit
"Le slogan de l'émission c'est 'chacun se fera son idée'"
David Pujadas

Combien comptez-vous d'intervenants réguliers dans "24h Pujadas" ?
On en a 25 et je leur envoie une bise à chacun parce que ce sont eux qui font le succès de l'émission en jouant le jeu, avec du sourire, de la bienveillance mais de vraies oppositions de fond. Le slogan, c'est "chacun se fera son idée", à travers l'exposé factuel, à travers la discussion. C'est la promesse de l'émission et c'est grâce à eux si on la tient.

Etes-vous attentif aux questions de parité en plateau ?
La parité et la diversité, c'est un combat de tous les jours. On n'arrive pas à la parité totale : on est entre 35% et 40%. On peut encore faire mieux. Mais c'est indispensable, on ne peut plus faire sans. Les rares fois où on se retrouve dans des émissions entre mecs, ça fait bizarre.

Y a-t-il une guerre des éditorialistes par rapport aux émissions positionnées sur le même créneau que vous telles que "C dans l'air" sur France 5 ou "L'info du vrai" sur Canal+ ?
Ca m'a un peu surpris parce que je découvre ce monde-là mais j'ai constaté que nos éditorialistes sont "chassés". Surtout à partir du moment où on a commencé à avoir du succès.

Demandez-vous une exclusivité à vos intervenants ?
Une exclusivité totale non, mais on leur demande par exemple de ne pas être sur notre créneau horaire chez un concurrent. On ne leur interdit pas d'aller ailleurs, je n'aime pas cet état d'esprit.

Qui considérez-vous comme votre principal concurrent cette saison ?
Naturellement, on a tendance à considérer que ce sont les autres chaînes info, donc de fait BFMTV est devenu notre principal concurrent. Mais on l'est aussi avec Canal+ et toutes les formes d'émissions d'info qui ne sont pas des journaux télé. C'est une bonne concurrence. Heureusement qu'il y en a. Je l'approuve et j'encourage aussi nos concurrents. Parfois on dit qu'il y en a trop, mais ce n'est pas ce que je pense. Cela permet à chacun de faire son choix. J'adore Ruth Elkrief, c'est une amie, je suis donc ravi qu'on soit tous les deux sur ce créneau horaire.

La fin de saison approche. Jusqu'à quelle date restez-vous à la barre de "24h Pujadas" ?
L'émission va continuer tout l'été. Pour ma part, je m'arrêterai le vendredi 12 juillet.

Ils ont dit
"Un nouvel entrant dans les 'Partis Pris'"
David Pujadas

Des nouveautés sont-elles prévues à la rentrée ?
Il y aura quelques changements. On va systématiser notre format livres/essais qu'on a commencé à tester cette année. Les Français adorent lire les essais. Chaque semaine, nous parlerons d'un livre et nous recevrons son auteur. L'originalité, c'est qu'on résumera son livre avant à travers un "Indispensable" avec un journaliste qui donnera les cinq points saillants de l'essai de la semaine.
Une surprise est également prévue dans les "Partis Pris" avec un nouvel entrant dont je ne peux pas dévoiler l'identité parce qu'on est en pleine négociations. C'est quelqu'un de connu qui va apporter une touche originale avec un regard très personnel, un peu décalé. On va renouveler également les chroniqueurs avec des arrivées et des départs, mais la pédagogie et le débat d'idées resteront les maîtres-mots la saison prochaine.

Quid de "La Grande Confrontation", nouveau format de débat testé avec succès cette année, d'abord sous le nom "La Grande Explication" puis sous cette nouvelle identité ?
C'est notre deuxième production récurrente sur LCI. On a été précurseurs au mois de novembre. Il y a huit ans sur France 2, j'avais créé un rendez-vous statutaire ("Des paroles et des actes", ndlr), puissant, avec la grande table et l'invité en majesté ; là, on a voulu prendre le contrepied en enlevant la table et en faisant venir du monde pour donner la parole aux Français, à commencer par les Gilets jaunes, dans l'esprit de l'émission "Droit de réponse". L'émission va continuer la saison prochaine, toujours en rebondissant sur l'actualité.

Combien de numéros prévoyez-vous ?
Je pense qu'on en fera 6 ou 7.

Avez-vous lancé l'idée d'une "Grande Confrontation" entre le président de la République et des Français ?
Le principe a été lancé, le projet est sur la table, mais nous ne sommes pas les seuls dans la pile. On espère qu'il ne nous oubliera pas (sourire) !

Ils ont dit
"On reste une profession conformiste"
David Pujadas

Cette saison a été marquée par une forte actualité entre le mouvement des Gilets jaunes et les élections européennes. Concernant les Gilets jaunes, ce week-end encore, des journalistes de LCI ont été agressés. Selon vous, cela est-il l'effet de l'action d'une minorité ou cela traduit-il un vrai divorce entre les journalistes et une partie de la population ?
Je tire mon chapeau aux journalistes qui ont été courageux. Bien sûr qu'il s'agit d'un minorité de Gilets jaunes, d'ailleurs des Gilets jaunes les ont protégés. Bien sûr aussi que cela traduit un mouvement de défiance vis-à-vis de la presse, qu'on constate pas seulement chez les Gilets jaunes, mais aussi dans les sondages. Cela fait 30 ans que je travaille pour la télévision et je peux vous dire que la télé d'aujourd'hui est beaucoup plus indépendante, beaucoup plus rigoureuse et beaucoup plus transparente qu'il y a 30 ans, où la télé se permettait souvent tout et n'importe quoi et était encore largement sous la coupe du politique.
D'un autre côté, on est un peu jetés avec le bain du rejet des institutions et on donne quelques bâtons pour se faire battre parce qu'on reste une profession conformiste, suiviste et souvent dans l'entre-soi avec des prêts-à-penser qui peuvent nous éloigner du public. Peut-être que les Gilets jaunes vont agir comme une piqure de rappel, parce que le réel nous a éclaté à la figure.

Est-ce-que ce mouvement a changé quelque chose dans votre manière de construire "24h Pujadas" ?
Pas réellement. Ca nous a encouragé à aller encore plus loin dans notre préoccupation de pédagogie. Je l'ai vécu il y a dix ans à la tête du "20 Heures" avec la crise financière et là, avec la crise sociale qui a remis en cause notre modèle d'Etat providence d'une certaine manière et notre rapport au travail, on a dû faire énormément de pédagogie sur le système fiscal français, les inégalités, la redistribution en France... Cela a ouvert un nouvel espace pour mettre à plat et expliquer, pour revenir à des choses simples, aux faits.
Il est vrai aussi que dans le milieu journalistique, on baigne dans un esprit de gauche CSP+ qui a souvent tendance à jeter un regard un peu paternaliste et compassionnel sur le "petit peuple". Et là brusquement, ce peuple est devenu un acteur de la vie politique et publique. Cela a remis les choses en place. D'ailleurs, on peut dire que la presse dans l'ensemble, pour n'avoir pas perçu les choses comme ça à la base, a eu un mouvement excessif d'adhésion aux Gilets jaunes pendant des semaines. Il a fallu ensuite retrouver la bonne distance. Cela a été une séquence de remise en question intéressante pour les journalistes.

Avez-vous songé à recruter un ou une Gilet jaune dans "24h Pujadas" ?
Non. On a fait la première émission avec six Gilets jaunes face aux ministres et le grand enseignement de cette émission, ça a été de constater que sur six Gilets jaunes, il y avait une vision de la France et du monde totalement différente. C'est pour cela qu'il y a eu ensuite des scissions au sein du mouvement.

Concernant les élections européennes, vous avez organisé le 20 mai dernier un débat en deux parties avec 14 têtes de liste. Une manière de couper l'herbe sous le pied à France 2 qui organisait son propre débat, non sans difficultés, deux jours plus tard ?
Des débats comme cela se montent six à huit semaines à l'avance. Quand on a choisi cette date, on ne savait vraiment pas que France 2 allait en faire un le mercredi suivant, de même que BFMTV le jeudi.

Ils ont dit
"Les politiques sont beaucoup plus 'emmerdants' avec le service public"
David Pujadas

Les "petits" candidats qui ont boycotté le débat de France 2 parce qu'ils reprochaient à la chaîne de les rétrograder en deuxième partie de soirée, n'ont pas fait de difficulté à venir débattre à 18h alors que les principales têtes de liste ont eu droit à un prime time le même soir sur LCI. Comment expliquez-vous cette différence ?
18h, chez nous, c'est le prime time en théorie, la tranche la plus forte. Et pour venir en appui à mes ex-camarades de France 2, les politiques sont beaucoup plus "emmerdants" avec le service public. Ils estiment naturellement avoir des droits et le considèrent comme leur jardin alors qu'ils sont un peu plus cools avec les chaînes privées.

Que prévoyez-vous pour les élections municipales de mars 2020 ?
Ce devrait être un des sujets de "La Grande Confrontation" avec des candidats et des Parisiens pour Paris ou des Lyonnais pour Lyon. Il y a plein de batailles municipales qui dépassent le strict cadre des municipales. C'est le cas dans les grandes villes avec des sujets qui concernent tout le monde.

Ils ont dit
"Une nouvelle émission hebdomadaire sur la TNT en janvier 2020"
David Pujadas

Quels documentaires sont en préparation du côté de votre société de production, Particules Productions ?
La saison a été bonne pour nos productions sur LCI, elle a été un peu plus contrastée pour nos productions ailleurs, justement parce qu'on a mis un peu plus d'énergie pour LCI. Ce n'est pas un regret. C'est un bonheur de travailler là avec Fabien Namias (directeur général adjoint de LCI, ndlr) et Thierry Thuillier (directeur général adjoint du pôle information du groupe TF1, ndlr).
Nous avons deux films qui vont être diffusés à l'automne, l'un quasiment terminé sur Jean-Pierre Chevènement, qui est une figure de la vie politique. On peut se demander à son sujet alors qu'il était considéré unanimement comme un ringard, s'il n'a pas perçu un peu avant les autres la revanche des nations, la revanche des frontières, le refus de la mondialisation. On fait donc pour LCP et La Chaîne Histoire un documentaire autour de cette idée, tout en revenant sur sa vie assez romanesque avec son accident et sa candidature en 2002.
En parallèle, nous préparons pour LCI et TF1 un documentaire sur la nuit du 15 avril 2019 et la bataille du feu à Notre-Dame. Une histoire fascinante, comme une bataille militaire avec ses rebondissements, ses choix stratégiques, ses moments de dramaturgie... On va la reconstituer point par point avec les pompiers de Paris.
Nous travaillons enfin pour le mois de janvier 2020 sur une émission hebdomadaire pour une chaîne de la TNT sur le thème de la République et du combat pour les valeurs de la République. Les discussions sont très avancées.

Où en est votre projet de fiction du réel ?
C'est quelque chose de beaucoup plus ambitieux. Nous sommes partis d'une enquête réelle sur l'argent en politique, développée sous forme fictionnée, dans le cadre d'une série. Il est encore trop tôt pour évoquer un diffuseur.

Ils ont dit
"Mon avenir, c'est la production"
David Pujadas

Dans une interview accordée en début d'année à "Ouest France", vous avez évoqué l'idée d'arrêter l'antenne d'ici cinq ans. C'est toujours d'actualité ?
J'ai dit cinq ans comme j'aurais pu dire quatre ans ou sept ans, mais mon avenir c'est la production. C'est ce qui m'intéresse, ce qui ne veut pas dire que je ne prends pas de plaisir à faire de l'antenne.

Voyez-vous "24h Pujadas" perdurer encore des années à l'antenne pour finir par devenir une marque aussi forte que "C dans l'air" sur France 5 ?
Je suis persuadé que "24h" est un format qui marchera avec d'autres animateurs et que ma part là-dedans est modeste.

La semaine dernière, vous étiez de retour sur France 2 dans le cadre d'une émission spéciale consacrée aux 70 ans du journal télévisé, quatre ans après votre brutale éviction de la chaîne. Avez-vous hésité ? C'est le signe que tout est pardonné de votre côté ?
J'ai tourné la page très vite à l'époque, en quelques heures, grâce à tous mes camarades de France 2 qui m'ont envoyé des doses massives de réconfort et de reconnaissance. J'appréhendais énormément mais je me suis surpris moi-même en le vivant bien. J'ai gardé beaucoup de contacts là-bas. J'ai eu un pincement au coeur en revoyant Chantal, mon assistante prompteuse, Véronique ou Laurence, mes maquilleuses préférées, les chefs de plateau... Un pincement positif mais j'ai ressenti un peu d'émotion. C'était très sympa.

Cela vous a-t-il étonné de recevoir une invitation ?
Non, parce que cela a toujours été apaisé avec Anne-Sophie Lapix. Même avec Delphine Ernotte, on s'est revus. C'était une bonne ambiance : Anne-Sophie était très gaie et puis c'était sympa de faire cela avec Patrick Poivre d'Arvor, avec Claire Chazal... On a toujours du plaisir à se retrouver. Et puis j'ai eu immédiatement un sentiment de gratitude quand le "20 Heures" s'est arrêté pour moi et pas un sentiment d'amertume. La nature humaine est insoupçonnable. J'étais persuadé que j'allais m'effondrer et au contraire, cela a été tout l'inverse. J'ai réalisé tout ce que France 2 m'avait permis de faire.

Donc pourquoi pas un jour des documentaires Particules Production sur France Télévisions ?
Bien sûr. J'espère que ça se fera.

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