Si le protocole n'est pas encore fixé, Emmanuel Macron compte bien se rendre au Stade de France pour assister à la finale de la Coupe de France de football opposante Nantes à Toulouse. Un déplacement qui pourrait bien tourner à l'événement politique, les organisations syndicales appelant à siffler et huer le chef de l'État pendant son déplacement. Mais à en croire un message vu 2.5 millions de fois sur Twitter, les téléspectateurs de France 2 ne pourraient pas être témoin du vacarme.
C'est une information partagée par le compte "Vibes foot" ou encore par "AlertesInfos" qui a permis à la "fake news" de prendre de l'ampleur, celle-ci étant même partagée par des députés opposés à la réforme des retraites. Le message a tellement circulé qu'il est même arrivé aux oreilles de la CGT de France Télévisions qui dénonce une possible "censure en direct". Mais voilà, tous ces messages pointent vers une unique source : "Le Parisien". Or, il n'a pas été écrit noir sur blanc dans le quotidien que France 2 allait décider de "couper à l'antenne" les huées et sifflets. Les journalistes du titre sont d'ailleurs les premiers surpris.
Finale de la Coupe de France sur France 2
— SNRT CGT AUDIOVISUEL (@SNRT_CGT_AV) April 29, 2023
Censure en direct ?
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"On ne coupera rien"
L'origine hypothétique de ces rumeurs, un article du 26 avril laissant la parole à un député Renaissance pourrait être l'origine de la rumeur. "Ça va être très chaud pour le Président. Les huées vont couvrir tout le stade, à coup sûr les images et le bruit des sifflets seront coupés à la diffusion, pour que ça ne se perçoive pas trop", croyait savoir cette source politique.
La rumeur prenant en ampleur, "CheckNews" a sollicité le groupe France Télévisions pour mettre cette affaire au clair. Il dément les accusations. "Ce député Renaissance s'est un peu avancé. On ne coupera rien. On gardera les sons d'ambiance, les mêmes micros d'ambiance que d'habitude en direct. S'il y a des sifflets, on entendra les sifflets". Une affirmation confirmée à puremedias.com par une source syndicale au sein du groupe, la personne préférant tout de même attendre "de voir à l'antenne". Verdict à 21h, ce samedi 29 avril.
