

C’était en juin 2019. Patrick Sébastien était licencié de France Télévisions après vingt-trois ans de bons et loyaux services. Celui qui a présenté "Le Plus grand Cabaret du monde" et "Les Années bonheur" apprenait quelques mois plus tôt qu’il n’était pas reconduit après un ultimatum qu’il avait lancé dans la presse : "S’ils me donnent moins, je ne resterai pas. Et s’ils me donnent la même chose, je ne resterai pas non plus !", avait-il lancé dans "Téléstar" alors que les relations se tendaient avec Delphine Ernotte, la présidente du groupe du service public. Près de cinq ans plus tard, ce mercredi 16 avril 2025, l’ancien trublion du paysage audiovisuel français était invité sur Europe 1 dans l’émission de Cyril Hanouna, "On marche sur la tête", dont les audiences ont explosé entre janvier et mars 2025. Il faisait la promotion de son nouvel album "Olé Osé".
En marge de cette actualité, l’ex-animateur est revenu sur ce départ houleux et brutal du petit écran. "Je voulais te dire un truc qui va t'amuser…, a-t-il confié à l’ancien homme fort de C8. Ils m'ont quand même viré comme une merde", s’est-il souvenu. En octobre 2018, le principal intéressé avait raconté à Thierry Ardisson dans "Les Terriens du samedi" comment tout cela s’était passé : "Petit à petit, on m'a poussé à partir. Mais je suis resté. Je me suis battu. Mais au bout du compte, ils y sont arrivés. Je n'ai vu personne, pas un coup de téléphone. On a appelé ma femme pour lui dire : "Vous lui direz que c'est fini". C'était violent. C'est la télé, mais ça me fait de la peine, il y a un minimum de respect à avoir."
Cependant, plusieurs années plus tard, la direction a repris contact avec lui, comme il l’a révélé à Cyril Hanouna : "Il y a "Les enfants de la télé" qui font les 50 ans de France 2 et ils m'ont appelé pour faire le prime", dont l’enregistrement se déroulera le 28 avril au studio 210 à Aubervilliers. Une invitation immédiatement déclinée par Patrick Sébastien : "Je leur ai dit : 'Non, il me reste un peu d'honneur quand même'. Elle me dit : 'Mais vous êtes vachement important'. J'ai dit : 'Ah bon ?' En plus, ils m'ont appelé le 1er avril... Je dis : ‘c'est une blague, une connerie’." Et son interlocuteur d’approuver son choix : "Tu as raison, qu’est-ce que tu vas aller foutre là-bas !".
L’artiste a ensuite précisé qu’il ne leur en tenait pas rigueur : "Je ne leur en veux pas. Vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas de moi. Ça veut dire qu'il y a une autre vie aussi. Ça veut dire qu'entre les primes qui font trois millions aujourd'hui et beaucoup qui font un million, deux millions, tu vas sur les réseaux, tu fais 30 millions de vues...", s’est-il réjoui. Puis de conclure : "Ils n'ont pas besoin de moi, mais je n'ai pas besoin d'eux non plus".