Jean-Baptiste Boursier ("Talk Show") : "J'avais besoin de revenir à ce que j'étais à mes débuts"

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Jean-Baptiste Boursier ("Talk Show") : "J'avais besoin de revenir à ce que j'étais à mes débuts"
Par Kevin Boucher Rédacteur
Chef de la rubrique audiences, Kevin Boucher est diplômé de lettres modernes et de sciences du langage. Passionné de télévision, de séries, de littérature et de cinéma.
Jean-Baptiste Boursier en interview sur puremedias.com
Jean-Baptiste Boursier en interview sur puremedias.com © FRANCOIS ROELANTS
L'ex-présentateur de BFMTV prend les commandes ce soir de "Talk Show" sur RMC Story. Interview.

Il se lance dans le "Talk Show". Ce soir, à 20h55, Jean-Baptiste Boursier prendra les commandes d'une nouvelle émission inédite sur RMC Story, ex-Numéro 23. A l'occasion du lancement de ce programme, qu'il produit via sa société Huit-Deux, puremedias.com a rencontré l'animateur pour évoquer ce nouveau challenge mais également ses relations avec le groupe NextRadio TV et l'arrivée de Bruce Toussaint à la tête de "Grand Angle" sur BFMTV.

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Propos recueillis par Kevin Boucher.

puremedias.com : "Talk Show" démarre ce samedi. Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle émission ?
Jean-Baptiste Boursier : C'est un talk show. (Rires) Il y a du public, il y a des invités. Notre envie est de parler de tout. Nous voulons vraiment évoquer les sujets qui traversent notre vie, notre époque, les choses dont vous allez parler à la rédaction de PureMédias le matin en prenant un café, que vous avez vues la veille à la télévision ou sur internet, l'album que vous avez téléchargé ou l'actualité politique qui vous a fait réagir. Nous voulons nous inscrire de plain-pied là-dedans et se dire qu'il faut être caisse de résonance par rapport à tout ce qui se passe. Nous ne pouvons pas être exhaustif évidemment, sinon l'émission durerait 18h. (Rires) Mais il faut que chacun puisse trouver des éléments qui le ramènent à sa journée ou à sa semaine, à des événements qu'il a vécus. Et une chose à laquelle nous tenions beaucoup, ce sont des reportages, 4 ou 5 par émission, avec des enjeux précis. L'idée est de tirer un angle et d'aller approfondir un sujet en lien avec l'actualité de nos invités.

Qui allez-vous recevoir pour cette première ?
Jérôme Commandeur est notre parrain. Il nous fait le plaisir de venir alors qu'il n'a pas vraiment d'actualité en ce moment. Il y a Disiz La Peste pour son nouvel album. Nous recevons aussi Lukas Dhont, le réalisateur de "Girl" (Caméra d'or à Cannes), un film sur une jeune fille née dans un corps de garçon et qui souhaite être danseuse étoile à tout prix. Nous avons une partie sur l'actualité judiciaire entre Redoine Faïd et les affaires Lelandais en compagnie de Dominique Rizet et Frédérique Lantieri.

L'émission s'appelle simplement "Talk Show". Pourquoi ?
En fait, lorsque vous cherchez un nom, vous faites une liste. Une fois, il y en a cinq. Il y en a trente, deux jours après. Vous en retirez quinze. Vous en rajoutez huit. Vous n'arrêtez pas, vous demandez l'avis de tout le monde... Et à la fin des fins, avec mon associé Alexandre Perez, nous avons réfléchi à tout cela et nous nous sommes dit "C'est un talk show, stop. Nous allons l'appeler comme cela, tout simplement".

Ils ont dit
"Le seul changement par rapport à BFMTV, c'est la liberté de pouvoir me 'décravater' un peu"
Jean-Baptiste Boursier

Vous allez beaucoup évoquer l'actualité culturelle, un peu aussi l'actualité judiciaire. Vous n'aviez pas peur de retomber dans l'actualité semblable à celle que vous traitiez sur BFMTV ?
Non non. Pour le coup, ce n'est pas un problème. Je me sens journaliste autant que lorsque j'étais sur BFMTV. Quand on parle de Jérôme Commandeur ou Disiz La Peste, ils ont une actualité, c'est une actualité. Tout est actualité. Après, elles sont plutôt positives, parfois dramatiques, mais ce sont toutes des actualités. Pour moi, il n'y a pas de changement fondamental. Le seul changement, c'est la liberté de pouvoir me "décravater" un peu, de pouvoir sourire un peu, rigoler un peu lorsque le sujet est moins grave. Ce que j'avais moins la possibilité de faire sur BFMTV parce que l'actualité est 99% du temps dramatique.

Justement, sur ce côté "décravatage", on m'a dit en préparant cette interview que vous vous rêviez en David Letterman ou Stephen Colbert, à mi-chemin entre information et divertissement.
(Rires) Mais qui vous a dit cela ?! Je n'ai pas le rêve d'être Letterman, Colbert ou Fallon, qui font tous un travail formidable. Mais au départ, j'étais animateur, à la radio comme à la télévision, avec des invités, des blagues... Et je suis venu à l'information puis à l'information en continu par des concours des circonstances, parce que la vie est faite ainsi. Quelque part, je reviens à ce que j'étais au début. Donc ce n'est pas un rêve de transformation, c'est juste mixer ces dix ans d'expérience avec les plus grands événements que nous avons tous vécus, d'être aux premières loges, de faire deux campagnes présidentielles, d'aller aux Etats-Unis pour couvrir les élections américaines, de faire tous les breaking news possibles et imaginables, et ce que j'étais au début.

Ce côté animateur vous a manqué ?
Oui, un peu. C'est aussi pour cela qu'assez tôt au cours de la saison dernière, je suis allé voir Hervé Béroud pour lui dire que j'allais arrêter. J'avais bouclé ma boucle. Non pas qu'il n'y avait plus rien à faire sur BFMTV puisque l'actualité bouge tout le temps et la chaîne est incroyable, mais j'avais fini mon aventure avec cette chaîne et cette matière-là. Et j'avais besoin de revenir à ce que j'étais à mes débuts.

Parmi les sujets de "Talk Show", allez-vous aborder aussi le sport ou c'est réservé pour RMC Sport ?
Rien n'est interdit ! Jamais ! A aucun moment ! La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle. Nous ne voulons parler de tout. Il y aura du sport dans les émissions, comme il y aura de la politique, du cinéma, de la littérature, de la musique... Tout est possible.

Ils ont dit
"Depuis longtemps, j'ai envie de produire et de fabriquer"
Jean-Baptiste Boursier

L'émission est enregistrée. Vous ne vouliez pas de direct ?
Si vous pouvez rejoindre notre équipe et nous caler les invités à 20h55 le samedi, je vous prends et on y va ! (Rires) C'est la seule contrainte, de se dire que les artistes le samedi soir sont sur scène ou en famille. C'est compliqué d'avoir un plateau de la qualité que nous souhaitions avoir en direct le samedi soir, à cette heure-là.

Vous êtes producteur de l'émission via votre société Huit-Deux.
Depuis longtemps, j'ai envie de produire et de fabriquer. Je l'ai toujours fait dans la mesure de ce qui était possible, sur les chaînes info et en radio. J'étais tout le temps en train de faire retailler le jingle à une seconde près, de demander au gars qui réglait la lumière s'il était possible que le contre soit un peu plus près parce que je voulais tel effet... J'ai toujours été investi à 100% dans les émissions que je présentais et j'avais aussi envie d'être à 100% sur un programme que nous aurions construit complètement.

La case du samedi, c'était imposé par la chaîne ?
C'était une discussion commune. Nous ne voyions pas d'objection quand la chaîne nous a proposé cette case. Nous aimions bien l'idée d'avoir un prime avec une dimension un peu de spectacle, un peu pop, avec du sourire, de l'énergie, de belles images... Nous nous sommes retrouvés très rapidement là-dessus.

Depuis la rentrée, la case était réservée à l'émission de documentaires "Grands documents", avec des audiences faibles. Avez-vous un objectif ?
Nous n'avons pas d'objectif chiffré. Dimanche matin, je ne vais pas attendre les audiences en étant en stress. Je suis déjà très fier de l'équipe et du travail qui a été fait, la chaîne nous fait une confiance qui est je crois rare en télévision. Ils ne nous ont pas imposé ou interdit d'invités, de sujets... Ils nous ont laissé page blanche à 100%. Evidemment, nous avons échangé sur certaines choses, notamment le générique où ils nous ont juste donné des conseils sur la lumière. Nous avons une liberté totale. Donc dimanche matin, ça ira, je suis content du travail que nous avons fait pour la première. Et que ce soit un succès ou non, nous continuerons de travailler pour l'améliorer.

Vous avez déjà un certain nombre de numéros commandés ?
Il y a un engagement sur la saison. Nous espérons que ça fonctionne évidemment. Mais c'est un engagement classique en télévision pour une boîte de production.

Entre "Talk Show" et RMC Sport, vous serez beaucoup en plateau mais moins sur le terrain. Pas de regrets ?
Il faut que cela fasse sens. Je ne suis pas reporter, je suis présentateur en plateau. J'ai fait des sujets sur le terrain mais depuis une dizaine d'années, les gens me voient en plateau. Pour délocaliser, il faut qu'il y ait un sens. Si c'est juste pour sortir, cela n'apporte pas de sens. Nous voulons qu'éditorialement, il y ait du fond, que ce soit précis. Si un jour, nous sommes amenés à faire "Talk Show" dehors, nous le ferons.

Vous n'êtes pas seul : Tania Dutel et Anaïs Grangerac vous accompagnent.
Ce qui est génial, c'est que nous les avons repérées toutes les deux, nous avons eu envie de travailler avec toutes les deux, nous les avons vues une fois et toutes les deux ont dit oui ! Tania, nous avions vu ses vidéos sur internet et lu des papiers à son sujet, c'est une jeune humoriste avec une patte particulière, avec un côté pince-sans-rire, un peu grinçant, très cash dans sa façon de s'exprimer. Elle raconte l'actualité via son prisme. Par ailleurs, elle a signé avec Netflix pour diffuser son spectacle dès janvier. Elle a un potentiel incroyable. Je suis sûr que les gens vont la découvrir et l'adorer. Anaïs, que nous avions identifiée très vite, est pétillante, brillante, avec un parcours universitaire un peu fou (Khâgne, Hypokhâgne, Celsa...). Elle est très sportive et je trouve que cela se dégage, même dans la façon dont elle porte son propos. Nous avions ces deux personnes et elles s'impliquent parfaitement dans l'émission, en apportant du rebond, du sourire, de la dynamique.

Vous n'avez pas peur que TF1 mette totalement la main sur Anaïs Grangerac, après "Big Bounce" ?
Peur, non. Nous n'avons pas dit à Anaïs de ne pas aller sur TF1. (Sourire) Ce serait incongru de notre part et ce n'est pas la question. Si dans six mois, TF1, France 2 ou M6 demande à Anaïs de les rejoindre, pour nous, ce serait presque un compliment ! Cela voudrait dire qu'on l'a aidée à grandi et qu'elle aura bénéficié de l'exposition de l'émission et de son travail chez nous. Je suis très à l'aise avec cela.

A vous entendre, tout s'est très bien passé : votre départ de BFMTV, la mise en chantier de l'émission, la confiance de la chaîne, le recrutement de Tania Dutel et Anaïs Grangerac... Il y a bien un moment où quelque chose n'a pas fonctionné ou ne va pas fonctionner !
Mais pourquoi ? (Rires) Après, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Cette semaine, par exemple, nous avons changé plein de choses dans le conducteur. Nous avons jeté deux sujets deux jours avant l'enregistrement et renvoyé des journalistes sur le terrain parce qu'il fallait qu'on change les angles, parce que l'actualité était mouvante... Evidemment qu'il y aura des annulations d'invités, évidemment qu'il y aura des problème mais tant que cela se passe bien, il faut que cela dure. C'est possible que les choses se passent bien ! (Sourire)

Ils ont dit
"Hervé Béroud n'est pas mon père"
Jean-Baptiste Boursier

Sortir du breaking news qu'était BFMTV, c'était devenu nécessaire ?
Il n'y a pas de nécessité. Comme je vous le disais, j'avais envie de revenir à une actualité positive, de recevoir des artistes, ce que je n'ai pas trop eu le plaisir de faire. Mais le breaking news, j'ai vécu cela pendant dix ans, j'aurais pu continuer. J'avais envie d'autre chose mais ce n'était pas nécessaire d'arrêter.

Vous aviez envie d'autre chose et d'autres groupes avaient aussi envie d'autres choses pour vous : Canal+, Lagardère... Pourquoi cette fidélité à NextRadio TV ?
Déjà parce que c'est mutuel. Il y a un peu plus de sept ans, quand Hervé Béroud est venu me chercher sur iTELE, il a fait confiance à un jeune journaliste de 28 ans à qui il a dit "Je vais te confier les soirées sur ma chaîne", ce qui est quand même un sacré pari pour lui. Le temps est passé et dès la première année, il m'a confié la deuxième partie de la soirée électorale présidentielle. Nous avons créé "Grand Angle" ensemble. Je me suis toujours senti dans les meilleures conditions dans ce groupe. Et ensuite, c'est le projet qui me faisait le plus envie. Je vous parlais de la liberté totale. Ce n'est pas le nombre de téléspectateurs devant la télévision qui va guider notre choix. Nous travaillons de la même façon, qu'il y ait 50 personnes, 500.000 ou 4 millions. Nous mettrons la même intensité, la même envie et le même enthousiasme à fabriquer un sujet, à faire des interviews. Pour nous, nous étions dans le meilleur écrin possible pour commencer, grandir et essayer d'apporter quelque chose à la chaîne.

Vous restez dans le groupe tant qu'Hervé Béroud est là ?
Hervé Béroud n'est pas mon père. (Rires) C'est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'affection. Encore une fois, il m'a aidé aussi à grandir professionnellement. Mais là, je ne travaille plus avec lui. Nous avons déjeuné ensemble la semaine dernière. C'est quelqu'un dont j'écoute les conseils et avec qui je discute mais nous ne sommes plus liés directement professionnellement.

Ils ont dit
"La radio, j'y reviendrai"
Jean-Baotuste Boursier

Le groupe compte aussi une radio avec RMC. Y revenir, c'est quelque chose qui vous intéresserait ?
La radio me manque, c'est sûr. Cela a été une possibilité à l'inter-saison... J'y reviendrai. Quand vous commencez par la radio, vous avez toujours envie d'y retourner. Le lien qui se crée avec ce média est magique. Donc oui, j'en ai envie, je sais que j'y retournerai. Là, j'ai suffisamment à faire avec "Talk Show", la société, la Champions League... Je préfère essayer de faire les choses bien plutôt que de m'éparpiller et être moins efficace.

Justement, avec Huit-Deux, vous vous consacrez exclusivement à "Talk Show" ?
Pour l'instant, oui. C'est obligatoire. Nous avons la chance de pouvoir fabriquer l'émission dont on rêve et de la mettre à l'antenne. Il y a 25 personnes dans cette société qui travaillent tous les jours pour essayer de faire cette émission. Je trouverais cela déplacé de notre part de dire "On a vendu cette émission donc on va faire le tour des popotes et vendre des programmes partout". Nous ne sommes pas comme cela, ni mon associé ni moi. Et la pérennité de notre société et sa vie au moins à moyen terme est liée au succès de "Talk Show". Il faut d'abord que nous réussissions ce programme, que nous en fassions un beau programme, que les gens voient l'intensité et l'envie que nous avons mises là-dedans. Et si nous faisons cela bien, nous parlerons après d'autres productions.

En quittant BFMTV, vous avez laissé "Grand Angle" à Bruce Toussaint. Avez-vous regardé ce qu'il faisait ?
Bien sûr ! C'est super. Je ne crois pas qu'on puisse remettre en question le talent de Bruce. Il est là depuis suffisamment longtemps et il a prouvé à de maintes reprises sur Europe 1, iTELE, France 5 ou encore Canal+ qu'il est un excellent journaliste. Tout le monde sait qu'il est un bon intervieweur, qu'il maîtrise le débat parfaitement. Nous nous connaissons assez peu mais j'étais très heureux que ce soit lui qui reprenne l'émission, j'étais très content pour l'équipe. J'ai laissé "Grand Angle" avec un peu d'émotion forcément puisque c'était mon bébé mais son nouveau papa est top.

Jean-Baptiste Boursier
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